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#1 16/12/2010 02:30:02

Lazar
Duc
Blason de la Maison Lazar

La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

     Mestre Roger, en dépit de sa haute taille, du lourd marteau d'artisan passé à sa ceinture et d'un regard abominablement glacial, ne parvenait plus à fendre d'autorité une foule de plus en compacte, et désormais franchement rétive à ses tentatives d'intimidation.
Le tailleur de pierres, comme digéré par l'essaim de ses semblables, dut bientôt se résoudre à piétiner, lui aussi, puisque l'étroite rue du Beffroi faisait office de goulet d'étranglement, contraignant  la populace excitée à une quasi-immobilité irritante.
Perché sur les larges épaules de son père, Hugues arborait une expression impatiente et martelait le crâne de son père d'un petit poing rageur.
- Avance donc, papa.  Le pavé est vriment yorde, et fort vadelé. Y sent l'urine, et ça m'étonnerait point qu'on s'en prenne un siau en travers d'la tronche depis les f'nêtres.
- Je fais ce que je peux, grommela le tailleur de pierre en jetant un regard assassin sur la nuque - si vulnérable - du badaud qui entravait directement sa progression.
- Ca pouir, papa. Je crois que je vais vomir.
- Bon Diou,arrête de bavacher, la place du Vieux Marché n'est pu si loin. Mais vrai qu'ça sent à ma.
- Tu peux pas le pousser ce type de d'vant ? C'est qu'un écorcheur tout crasseux, un riyin-qui-vale. P'tet même un tueur de rats. Avance-donc papa, on va les rater  !
- Ferme ton clapet, fils, brailla Roger, tout en exerçant une pression agressive sur les reins du vilain qui semblait trop peu déterminé à accélérer le mouvement.
- Paraît qu'y en a sept, et j'veux pas en rater une seule...
- Quand même, quelle cohue, lâcha Roger en esquivant un léger mais très réel coup de tête arrière...
- Même qu'y aura des Dames en armes, tout comme l'était la Jeanne !
- C'est ce qu'on dit, mon téteu, confirma Roger, à présent nettement moins avachi contre son prédecesseur.
- Impose-toi, papa.
- Allons, allons. Patience. Regarde, on vient d'avancer de trois pas d'un coup.
- Je veux bien rater une exécution. Je peux me passer de pilori. Mais je ne veuuuuux pas rater la grande parade des Compagnies ! Je veux voir les Bobs !
Et pis je veux voir le roi !
Et pis je veux entendre ses trompettes !
Et pis je veux voir les héros !
- On y est presque. Tu ne vas rien rater... Oh bon sang...la place est noire de monde !
Y' aune triveleine de barrières, pis des wardes et des archers partout. 
- Oh regarde papa, y'en a plein qui agitent des peaux de mouton, et des branches d'arbres !
- Oui, les seigneurs Bricec et Lazar ont de nombreux partisans, dans la région. Ce sont des barons locaux.
- C'est vrai que le seigneur Bricec, y veut coucher avec toutes les filles de notre duché ?
- C'est probablement un peu exagéré, fiston.
- Et c'est vrai que le seigneur Lazar est un preux réputé pour sa sagesse, sa bonté, sa courtoisie et son humilité ?
- Cela, par contre, est un fait avéré.
- Pourquoi je vois des types qui agitent des sculptures de majeurs dressés ?
- C'est une longue histoire.
- Ah ?
- On avance. On va aller se positionner près du bûcher. T'auras une bonne vue sur le défilé, j'crois bin.
- J'ai hâte de voir ce capitaine flamand de la première bande. On dit que c'est un terrible égorgeur, un maître de l'embuscade.
- Magène, tu le verras, ce fameux tauriau. C'est un groupe vraiment terrible qui s'avancera avec lui. Ce ne sont vraiment pas des teurtes.
- J'espère aussi que Dame Médicis m'apercevra et me fera un sourire de son beau viage.
- Alors crie très fort lorsque passera la seconde équipe.  Hurle donc "Il Giglio!"...
T'auras p'tet droit à une risaée.
- Et ceux de la troisième troupe, je dois les acclamer ?
- Bien sûr. Si tu n'applaudis pas les guerriers légendaires (et ces gars là savent vlâodaer), salue au moins les écus qu'ils auront abandonné aux taverniers locaux ! Ces braves n'ont jamais fini d'avoir seu ! Ah ah ! Sont pas des rapias !
- Puis viendont Los Carayos, c'est ça ?
- Oui, un détonnant mélange ! Forts comme des qu'vaux, les quinquets pleins de malice... Ces types devraient faire le spectacle, lors de leur passage ! Pas des maringouins, pour sûr !
- Et le cinquième afroquement ?
- Ecoute-moi bien. Lorsqu'ils passeront, baisse les yeux. Ne croise pas le regard d'un de ces individus du Chaos. Le père Yvain a bavardé annieu avec celui qu'on nomme Absoum et depuis, il a comme perdu la boule. Signe-toi quand ils arriveront à notre niveau.
- Je pourrai relever la tête pour voir passer la sixième bande ?
- Bien sûr. Ce sont là de courageux seigneurs, voués à la force et à l'honneur, et ne redoutant personne. Tu verras la jeunesse glorieuse de leur premier cavalier, et tu pourras admirer, aussi, les splendides plumets or et azur du fameux Pentos.
- Je crois qu'il restera encore une équipe ?
- Oui, avant que ne se dispersent tous ces preux pour aller gagner leurs positions respectives, passera à la défilade une bande redoutable, ayant vécu bien des werres.
Un clan de vétérans, solides comme des quênes, nachus comme il faut.
Une noble Dame à chevauche avec eux, une milloraine changée en chardon. Elle est entourée d'hommes de la pampa (parfois rudes, toujours courtois^^).
- Oh 'Pa, il me tarde de voir tous ces gens parader sous les vivats.
- Silence, le roi se lève. Les trompettes vont sonner. Le spectacle va commencer.
Bien installé mon gars ?
- Vi papa. Que gagnent les milleux.
- Brave petiot...

[Les équipes qui le souhaitent peuvent - ci dessous - se présenter à la foule de manière rp, et ainsi procéder à une revue publique d'effectif, tout en révélant au monde outre nom d'équipe, devise et emblème(s) un peu de leur "esprit". L'ordre de passage est sans importance ;o) ]

Hors ligne

#2 22/12/2010 02:29:16

Bricec
Ghost Writer
Blason de la Maison Bricec

Re : La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

    De gros flocons tombaient depuis l'aube, recouvrant d'un linceul blanc tout ce qui était immobile. Ici et là, des morceaux épars surgissaient de l'étendue monotone comme pour se dresser vers le ciel, implorant un climat plus clément. Ou plutôt cherchant à rejoindre Saint-Pierre. Car en y regardant de plus près, ces silhouettes miniatures figées dans le blizzard étaient humaines. Du moins ce qu'il en restait. Quelques morceaux. Que les corbeaux avaient eu le temps de goûter avant l'entame de la valse de ces multitudes de Dame Blanche à la chorégraphie qui semblait presque ordonnée à la brise de vent près. D'ailleurs, ils attendaient, tapis dans quelque grange alentours, que la musique cesse afin de pouvoir faire le ménage. Soudain, un parchemin virevoltant vint piquer la vedette aux ballerines éphémères, et évolua en douces courbes bien négociées, avant de se poser délicatement, à la manière de la colombe sur les Apôtres.

- "Incapable! Comment on va faire pour lire la carte maintenant?! J't'avais pourtant dit de fermer la fenêtre, surtout avec ce temps! Dire qu'on va devoir attendre le prochain passage des services royaux avant d'en recevoir une nouvelle, et sous ces latitudes, les fainéants de l'administration ne se risqueront pas dehors avant fin janvier, au mieux!"

    Et tandis que le parchemin disparaissait sous une mince couche de manteau blanchâtre, l'âtre de la cheminée du donjon tout proche fut masqué par une tenture épaisse et graissée. Les murs de la construction portaient les stigmates d'un combat récent, et l'amoncellement de cadavres épars laissait croire à une défense farouche des occupants. De cette tour rondelette partaient deux murs d'enceinte, qui donnaient l'impression de phagocyter un modeste village en contre-bas, où toutes les chaumières, sans exception, laissaient échapper un doux filet de fumée qui s'en allait côtoyer les nuages, rapidement dispersé par Éole. Quelques sentinelles veillaient, à couvert des merlons et aux abords de braseros régulièrement disposés le long de la fortification, encapuchonnées dans un manteau de laine cousu qui arborait fièrement, sur toute la largeur dorsale, la maxime des occupants de ces lieux: "Post tenebras Lux". Quoi de mieux adapté en ces temps troubles, qui voient l'avènement des gros poissons vaseux, au grand dam de la poiscaille colorée -bariolée même- qui ne se complaît que dans l'eau de roche?

- "Appelez les autres, nous allons maintenir notre réunion: à défaut de préparer la bataille, nous allons soigner notre présentation, ça ne devrait pas être impossible..."
- "Oui enfin ça va pas être de la tarte, et on va devoir se mettre aux fourneaux, c'est pas que j'aime la cuisine hein, mais pour l'heure, la note de notre popularité est salée, sans compter qu'il n'y a pas de recette miracle!"
- "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs..."

    Un son de cor résonna au sommet du donjon, l'objet que certains jugent "musical" apparaissant succinctement à l'un des créneaux. La réunion allait commencer. La réunion des sept mères.

    Un peu plus au Sud, pendant ce temps:
- "Les sept quoi?"
- "Les sept mères, Majesté."
- "Ah, c'est le truc où y'a une Noire, une Casse-pied, une Golfeuse -perse si je me rappelle bien-, l'autre rouge de colère sans arrêt et une qui dit tout le temps 'Mais dis, cette terre elle est mienne!', non?"
- "Non sire, ça c'est les sept mers. Non non, là c'est un CV groupé pour une BoB..."
- "Vous voulez un verre d'eau?"
- "Pardon, sire?"
- "Bah vous avez le hoquet."
- "Euh, non, vous savez, BoB, le truc auquel vous avez pensé parce que ça serait sympa que les blasons se tapent dessus en équipe, ça ferait plus de morts et pi que le plurilinguisme sur le champ de bataille, y'a rien de mieux pour ne pas laisser la discussion perturber le déchiquetage en règle qui s'organise au cœur des combats.."

    La dernière chaise raclait le granit, usé par les âges et les générations -de fauteuils et de seigneurs- qui se sont succédées dans cette pièce. Le feu crépitait, la pièce était plutôt bien isolée maintenant que le drap était remis en place. Pourtant, la Mort elle-même aurait eu un frisson en découvrant l'assistance. Sept trônes, pour sept silhouettes humanoïdes. Et une huitième personne, grelottant debout devant la cheminée.

- "Bien, commençons. Déjà, je vous le donne dans le mille, on n'a plus de carte de l'Europe."

    Soupir général. Les yeux se tournèrent d'un coup vers la fautive, comme par habitude: "Bravo Mère Douille!". Mais au fond, personne ne lui en tenait rigueur, elle louche.

- "Du coup, on va bosser notre image. Et c'est pas une image, enfin vous m'avez compris. En gros, on s'est engagé dans cette BoB et c'est pas de la DoB, être des femmes nous empêche pas d'avoir un ZoB. Donc on se retrousse les soutiens-gorge et on bosse!"

    Un fouet cingla l'air, et s'abattit à proximité de l'inconnu frileux, qui sursauta sur le coup. La surprise passée, on pouvait devenir dans sa posture que la peur subsistait.
- "S'il te plaît KornFlakes, arrête de jouer! Je vous présente le commis au roy."
- "C'est quoi?"
- "Tu vois le baba au rhum? Ben c'est un peu pareil, mais ça se mange moins. Reste que c'est à lui que nous devons donner les caractéristiques de notre entente, alors on va se dépêcher, parce que je doute que Monsieur ne veuille chevaucher en pleine nuit dans nos contrées..."
- "Tout dépend de la monture..."

    Le regard ardent de la Mère Veilleuse aurait pu être brûlant ou glacial, nul ne saurait dire. Mais ses courbes, à l'opposé, mettaient tout le monde d'accord...

- "Ben chi che qui l'intérèche, ché de chavoir chti qu'on est, che veux bien comment chier."
- "Moi je dis que la Mère Chi profite abusivement de son accent, sous couvert de sa politesse, pour dire des trucs sales."
- "Merci Mère Denis, mais nous n'aurons pas besoin du battoir à linge pour cette fois, je vous rappelle que la priorité du jour est de rédiger un texte nous présentant aux yeux de l'Europe..."

    Une soldate toqua à la porte: les petits fours encore fumants étaient servis, et sept paires d'yeux n'avaient pu s'empêcher de les dévorer du regard.

- "Désolée, Mère Diet, j'avais oublié que tu ne prenais rien de sucré..."
- "Bah c'est pas grave, mon gourou traitant m'a recommandé ça contre la prise de poids. Et puis il m'a dit que ce serait un peu Spartiate..."
- "Euh, t'es sûr qu'il ne t'a pas simplement prescrit de la Spartam?"

    Pendant ce temps, Mère Veille avait profité du fou rire général pour se rapprocher du commis royal, si près qu'elle pouvait sentir le désir et l'horreur de sa proie lutter pour le contrôle de son corps, générant une résultant assez comique d'un pantin désarticulé et bégayant.

- "Mère Veille, laisse ce pauvre puceau pour une fois, s'il te plaît..."
- "Bah quoi, Mère au Vagin Hyène, tu voudrais en profiter toi-même?"

    A ces derniers échanges, le commis pris les jambes à son cou, et l'on entendit le galop de son destrier prendre rapidement la direction de la Cour de Kalan.

- "Finalement, ce qu'il dira de nous ne sera que la pure vérité mes amies. Qu'importe qu'on nous diabolise finalement, ces hommes auront ainsi une bonne raison de nous envier."



Et c'est ainsi que naquît la légende des sept Mères, mégères, commères et autres volontaires, qui de par la volonté de représenter la femme en cette époque machiste, forgèrent des liens sacrés, et ce malgré les différences profondes qui permettaient au profane de s'y retrouver:

Mère Denis et son battoir à linge (Ozric)
Mère Douille et sa louche (Theoden)
Mère Veilleuse et son casse-noix, je vous laisse devenir lesquelles (Romualdus)
Mère Diet (Coke), et son double lanceur de sucettes à l'aspartam (Lightinoc)
Mère Chi, avec son rouleau à pâtisserie (De Flandres)
Mère au Vagin Hyène, et son art de la galette, dans tous les domaines (Bricec)


NDLR: Certains ajustements sont envisageables au fil des réflexions, ce petit texte introductif n'invitant qu'à la découverte de notre consortium et au profil de notre équipe. Merci donc de votre indulgence si quelques changements étaient réalisés par la suite ;-).

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#3 22/12/2010 12:31:49

Orcrist
Prince
Blason de la Maison Orcrist

Re : La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

Les vapeurs éthyliques qui embrumaient l’esprit d’Orcrist avaient mis un certain temps à se disperser, et il était surpris de ne point avoir vu, pendant ce temps, de BoB commencer à se présenter devant la foule. Il s’aspergea le visage d’eau fraîche et se racla plusieurs fois la gorge, puis s’étira pour faire craquer ses os. Ses amis, à côté de lui, avaient chacun leur méthode pour se remettre d’aplomb et se rendre présentables, et c’est là que l’on voyait l’étoffe des vrais seigneurs, conserver envergure et stature en toute circonstances. Oui, sa Bande d’amis avait de la gueule... il prit une profonde inspiration et monta d’un pas assuré sur l’estrade qui dominait la place bondée. Orcrist avait beau être un seigneur d’expérience, cette ambiance mêlée d’effervescence et d’impatience lui donnait la chair de poule. Il apparut dans la lumière.

[extraits choisis de conversations qui fusaient de part et d’autre de la foule compacte et bigarrée]

“ Ca y est, ils sont là !
- Ils sont “un”, surtout...
- Oui, mais regardez, derrière, on voit qu’il y en a d’autres !
- Et c’est qui, là, devant nous ?
- Orcrist !
- Ah ouais ? Tu dis n’importe quoi, il n’a pas son Sceptre !
- Si, regarde bien, on le voit dépasser, derrière, c’est quelqu’un d’autre qui le porte...
- Ah ben alors Orcrist est derrière, et celui qui est devant, c’en est un autre
- Mais il est pas mort, Orcrist ?”

Orcrist avait rabattu sur sa tête la capuche de sa longue cape, pour ne pas être ébloui par le jour. Ses yeux rouges et son teint livide (souvenirs du Grand Tournoi) donnaient à son visage émacié un caractère dérangeant qu’enveloppait d’un aura de mystère l’ombre de sa capuche. Quiconque avait suivi depuis de longues années l’histoire des terres du Roy Kalan savait par quels moments difficiles et glorieux, prestigieux et honteux, étaient passé ce seigneur au port encore altier. Il se redressa de toute sa taille, mis ses mains sur ses hanches, et rejeta sa capuche en arrière. Une brise taquine jouait toujours avec sa cape noire à l’intérieur de velours rouge, et sa tunique anthracite avait été entièrement rénovée et réajustée.

“Je suis Orcrist..
[ah, je te l’avais bien dit !
- Mais il n’a pas le Sceptre..
- Chut, taisez-vous !]
... et j’ai décidé de relever le défi de l’affrontement entre BoB. Le point commun qui nous lie, tous les cinq, est l’amitié et le respect..
[pff, tu parles, des paroles et c’est tout..
- attends, laisse le continuer !]
... de l’alcool..
[hein ?
- mais chut, écoute !]
... car après toutes ses années à guerroyer, tuer, intriguer, gagner et perdre, nous nous sommes rendus compte qu’une seule chose avait de l’importance : le Cidre !

[euh, hem...(fit une voix derrière lui)]
Et la bière aussi, oui. Rien n’a égalé, en sensation, en plaisir, des retrouvailles entre amis, même dans la défaite, autour d’une table d’une bonne taverne. Que de maux ont été apaisés autour d’une bonne chopine, que d’erreurs ont été réparés après quelques pintes ingurgitées !
Oui, nous sommes les maîtres de la “SEC”, Sicera Et Cervisia domini. Et nous nous rallierons toujours au cri de “Bourre le Roy et remplis l’arène” !
Nous serons tenaces et pugnaces tant que nos tonneaux seront pleins. Et même quand ils seront vides, je mettrai un point d'honneur à donner une bonne dérouillée à Ykar.

Notre emblème, vous le devinez tous et vous en voyez une manifestation physique derrière moi : c’est le Sceptre au Majeur Dressé.
Ce n’est pas moi qui le porterai [son visage s’assombrit tout à coup et sa voix tremblota légèrement... le silence se fit dans la place, tandis que le regard d’Orcrist se perdait dans les abîmes de l’espace et du temps, revivant certains passages de sa vie], mais mon vieil ami que vous verrez tout à l’heure”.

Sachez également que j’offre à toutes les dames ici présentes, et qui en feront la demande (discrétion assurée), une réplique en or de mon Majeur Dressé, afin qu’elles puissent se contenter pendant le départ au combat de leur mari. C’était très à la mode pendant la campagne d’Acte 1. Je ne fais plus en revanche le modèle “double” (majeur et auriculaire), son utilisation étant encore un peu trop en avance sur son temps par rapport aux mentalités...

J’ai appelé en deuxième seigneur mon ami Jean Semaille, il va s’adresser à vous également.”

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#4 22/12/2010 17:27:22

Marmont
Prince
Blason de la Maison Marmont

Re : La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

Celui qui tenait le Sceptre au Majeur Dressé s'avança ensuite. En guise de manteau, il se drapait dans une vaste fourrure d'ours qu'il avait paraît-il terrassé avec ses mains nues et ses dents nues dans une lointaine jeunesse et qui lui avait valu ses armoiries et son surnom (une autre rumeur fait plutôt état d'un sale caractère et d'une hygiène physique douteuse). D'ailleurs, la fourrure d'ours lui seyait plutôt car, en vieillissant, il avait pris un considérable embompoint et il était d'ailleurs surprenant qu'il fut passé inaperçu derrière le chef de la bande. Mais la réputation de ce dernier était si grande et -pour certains- si terrible que tous les yeux demeuraient rivés sur Orcrist et pas même la mammouthesque corpulence ni le luxueux vêtement du porteur du sceptre ne pouvait éclipser l'aura de celui qui avait brandi bien haut le premier le doigt et le sceptre en question.

Malgré sa ventripotence, le vieux Marmont n'en avait pas moins conservé des bras larges comme des jambons, peut-être encore capables de fendre un crâne, ou du moins le bois de chauffage nécéssaire à la vie recluse qu'il menait dans sa cabane, si lointaine que ses visites étaient rarissimes à la cour et consituaient un événement... Les seules choses qui l'incitaient encore à sortir de chez lui étaient soit une invitation à la taverne, où il pouvait s'enivrer et, tant qu'à se déplacer, dormir à même la table qu'il pouvait occuper une semaine durant, soit une grande fête de type mariage, où la bouffe et la boisson étaient promises en quantité.

Au-delà du bois de chauffage ou de l'alcool de taverne, le vieux retraité cultivait pour se réchauffer deux espèces d'arbres fort bien adaptés au climat local: des pommiers et des érables à sucre. Car dans la retraite il fallait bien s'occuper et il fallait bien se garder quelques réconfortantes réserves alcolisées pour les mois d'hiver, quand la neige recouvrait les chemins et que Bucéphale le 17e du nom refusait de s'aventurer en direction du plus proche établissement servant à boire. Mais qui dit alcool dit sucre et le vieux rusé avait bien compris que les ressources de sa retraite lui permettaient de préparer son propre cidre, voire un cidre de glace plus alcoolisé, mais également du fort à base d'érable... En souvenir de sa vieille ancêtre Anna qui avait fait trembler la Scandie, il avait d'ailleurs baptisé son nouvel élixir du nom de «Sortilège»!

Mais on pouvait bien se douter que ce régime extrêmement sucré n'avait pas pu aider le vieillard à conserver la svelte taille de faux bourdon qu'il avait arboré dans sa prime jeunesse...

C'est ainsi que sorti de sa retraite par l'appel de Jean Semaille, loin de sa chère réserve de tonneaux, l'homme qui se montrait aux regards du Roy et des badauds avait bien gonflé. Il prit la parole:

«Voici le Sceptre au Majeur Dressé. Je le porte et le garde fièrement car il me fut confié par amitié mais aussi au mérite de mes actes.

Je suis Marmont le vieil ours. J'ai vu plus d'hivers que nombre d'entre vous (à voir comment il vous surprend chaque fois) et je pense bien en voir encore de nombreux autres, tant que j'aurai mon carburant [détache de sa ceinture un broc d'étain qui y était accroché]! Et, si le cidre et les dérivés éthiliques de la pomme ou de la sève d'érable conservent ma préférence, je suis toujours prêt à vous accompagner et goûter un produit du raisin, du malt ou du houblon, voire même l'élixir des moines chartreux!

Mon bon Roy, d'ailleurs, nous fréquentions ensemble autrefois une académie royale de bière... à moins que ce ne soit sur le port? l'âge m'embrouille les idées... bref quand vous voudrez, là-bas ou ailleurs. [levant sa chopine en direction de la loge royale] Et Bourre le Roy! Et Emplis l'arène!

Comparse Phoen, quand vous voulez!»

Et il s'effaça autant qu'il lui était possible, pour laisser sa place à un prochain.

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#5 23/12/2010 12:06:57

Orcrist
Prince
Blason de la Maison Orcrist

Re : La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

"Il a une drôle d'apparence, le Semaille, je le voyais pas comme ça...
- Mais non, c'est Marmont Vieil Ours, t'as pas écouté ?
- Hein ? [un troisième] Que nenni, c'était Orcrist, là !
- Comment ça, Orcrist !?
- Mais oui, il avait le Sceptre...
- Meuh non, t'as rien suivi ou quoi ? Orcrist il a bien expliqué qu'il ne portait plus le Sceptre...
- Il a bien dit aussi qu'il laissait la parole à Semaille, non ?
- Moi, Orcrist, on disait qu'il était petit, gros, chauve, avec des lunettes et un regard chafouin. Je l'ai pas encore vu...
- Ben oui, il avait pas de lunettes celui qui portait le Sceptre !
- Non mais celui qui avait le Sceptre, c'était Marmont parce qu'Orcrist lui a donné...
- C'est qui, Phoen ?"

Non, c'était pas gagné...

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#6 08/01/2011 19:48:25

Sagramor
Président du Conseil Royal
Blason de la Maison Sagramor

Re : La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

Le cheval écumant et couvert de poussières et de boue, Sagramor s'approchait seul.
"Aurai-je raté le rendez-vous de la parade?"
La jeune fille au bord de la fontaine le regardait arriver. ses cheveux en cascade et le regard amusé, elle lui répondit:
"Non Seigneur chevalier, c'est normal, vous n'en faites, comme le reste qu'à votre tête et n'écoutez rien. Ils viendront avec leurs boucliers et leurs épées quand ils auront le temps, et surtout l'envie de passer"
Étonné, il la regarda se transformer en épervier et s'envoler en tenant un rongeur dans ses pattes...

Sac A Mort  descendit de sa monture, posa son casque, se passa la tête sous l'eau et entra dans l'auberge attendre, en effrayant les quelques enfants sur la place


Tant qu'à Faire, Faire le Mieux
Så länge att göra, göra det bästa
ho guégrapha guégrapha

Maison Sagramor

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#7 31/01/2011 00:42:19

Absoum
Prince
Blason de la Maison Absoum

Re : La Grande Parade des Bandes [RP-BOB]

Absoum déboucha de l'étroite rue du Beffroi et posa enfin son pied nauséabond bien en retard sur la place du vieux marché.

Fidèle à sa devise, le Chrono Chaos n'avait rien répondu à sa demande pour la parade.
Alors quand enfin le Grand Maître du temps permit à son serviteur de sortir parader sa puanteur, une année s'était écoulée dans le sable mouvant.

Une plaque en pierre de taille ornait désormais la place : "Ci git mon vin diou de Pater, Roger tué par l'attente. Ton Fifils à Toi Hugues"
En boule se trouvait 7 culottes de vielles mères, un doigt dégoulinant de miel durci au centre de ces froufrous et le ronflement d'un homme venant d'une taverne voisine.

Absoum reconnut Sac à Mort qui avait fait la richesse de la taverne. Ayant trouvé un seau rempli d'immondices il réveilla l'endormi.
Absoum "Alors comme ça on a gagné avant de concourir en deux mots."
Sac à Mort "Laiss' moi pionc...Aiiie!"
Absoum menace Sac à mort d'une seconde caillasse.
Absoum "Debout, ne comprends tu pas, les légions du chaos sont multitudes, regarde ce qui ne s'est pas passé ici!"
Sac à Mort "Rrronn Rronnn"
Absoum "Oh Grand Maître du Temps, Merci"
Laissant l'outre cuver, le disciple remis sa capuche et claqua des doigts en marmonnant une formule : "פעמון מהגיהינום"
Il fallut trois jours à ville pour arrêter toutes les cloches.

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