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#1 06/03/2012 21:14:39

Alzgard
Prince
Blason de la Maison Alzgard

Les voyages forment la jeunesse

Godfred riait sous cape, tandis qu'il chevauchait à travers l'Europe au côté d'Artaz, son loyal ami, et du Duc exilé de Navarre, son beau-père, de la bonne plaisanterie qu'il réservait au sieur Ykar. Tous trois s'étaient mis en route dès la fin du combat entre don Jonas et le pauvre Frederek Van Halen, qui établissait sans conteste l'innocence d'Artaz.

Tout semblait sourire en cette fin d'hiver au jeune Sultan. Après la chute du Gardien, terrassé par Mahmud, c'était au tour de James de se jeter dans le même piège mortel, dans la nasse impitoyable des Baléares. La soif affaiblirait son armée bien avant qu'il ne voie les blancs murs d'Alger ou les rouges murailles de l'Alhambra. Le cas de James pouvait être considéré comme quasiment réglé: il aurait bientôt les mains libres pour aider le Duc de Navarre à terrasser Ilmir, et surtout pour se tourner vers le dégénéré qui gouvernait Rome.

Entre tous ces graves projets, quel divertissement que ce voyage! Comme il était heureux, en traversant la France, de retrouver ici l'herbe verte, là le torrent écumant, plus loin la tourbière, qui lui rappelaient son enfance, bien plus au nord, là-haut, sur les bords de la Clyde. Le désert aride et la fiévreuse Espagne où régnait désormais le Fingalide n'étaient certes pas sans beauté, encore moins sans grandeur, et le jeune homme ne regrettait pas le sort qui lui était échu. Mais troquer quelques jours la gandourah blanche pour des chausses de laine et une houppelande de martre, c'était là un plaisir presque exotique à présent.

On arriva bientôt aux limites du territoire de son ami Brian Boru, le Roi suprême d'Irlande: début de la partie proprement jubilatoire du voyage. Cheminant à présent séparément, et pour éviter d'être reconnu, Godred al-Fingalî, Maître et Protecteur du Détroit, Sultan du Maroc, Soutien de la Foi, Bouclier d'Al-Andalus, se déguisa successivement en colporteur, en barbier ambulant, en soldat de fortune, et même en prostituée.

Ces jours-là particulièrement l'emplirent d'une joie d'enfant: c'était alors qu'il traversait la Flandre, alors en pleine période du carnaval. Dans un petit village appelé Duinkerke, perdu dans les marécages côtiers, il se vit si bien accueilli par les pêcheurs qu'il demeura près d'une semaine parmi eux. Et bientôt, tous les hommes du village se grimèrent à leur tour, imitant la ribaude géante. Quelles soirées endiablées à danser le rigodon sur la plage… Lorsque Godfred quitta se nouveaux amis, affublé du nouveau surnom de Reuze Wench, il se demandait s'il serait possible d'importer les sympathiques coutumes flamandes dans les mœurs rigoureuses des Marocains.

Mais le voici désormais à pied d'œuvre, à moins d'une journée de marche du camp du roy Ykar. Il est temps d'enfiler son habit de lumière, si tant est qu'on puisse qualifier de lumineuse l'immense armure noire, le cimier gigantesque couleur de nuit, et le colossal écu revêtu d'un unique champ de sable funèbre. Puis d'enfourcher le destrier démesuré, ou plus exactement, à la mesure de son cavalier: six pieds au garot pour le moins, des sabots taillés comme des soupières, oreilles dressées et naseaux fumants.

Métamorphosé, le Chevalier Noir approche à présent du camp. Godfred étouffe un fou rire sous son armure en repensant à la "Chanson du Roy Ykar", avec laquelle il s'est taillé un franc succès, il y deux jours, déguisé en ménestrel. Une reconversion à laquelle il faudrait peut-être songer, si la course au trône tournait mal.


Μῆνιν ἄειδε, θεὰ, Πηληϊάδεω Ἀχιλῆος
οὐλομένην, ἣ μυρί’ Ἀχαιοῖς ἄλγε’ ἔθηκε

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#2 07/03/2012 13:34:33

Re : Les voyages forment la jeunesse

Artaz, régent de Salmanca, regarda s'éloigner ses frères. Ils allaient lui manquer. Le géant roux avait le rire facile, et le Duc avait des connaissances impressionnantes dans bien des domaines.
Durant le voyage Artaz n'avait que peu parlé, se trouvant moins drôle ou moins cultivé que ses compagnons. Cela ne le dérangeait pas, il avait l'habitude de rester silencieux quand les membres de la haute noblesse parlaient. Son éducation lui jouait des tours. Il arrivait maintenant à se comporter en seigneur face à ses chevaliers mais il avait toujours du mal à se considérer comme l'égal de ses deux compagnons. Sa langue s'était toutefois déliée quand on avait abordé les sujets qu'il maitrisait mieux, comme l'économie et la guerre.
Le reste du temps Artaz s'était plu à écouter attentivement ou à admirer le paysage. Le voyage avait donc été fort agréable jusque-là.

Restait la partie la plus délicate. Arriver jusqu'au cœur de la Lotharingie d'Ykar. Goedfred avait prévu milles astuces pour arriver à destination et semblait très sûr de lui. Sans être aussi précis que son beau-fils, le Duc semblait également avoir un plan en lequel il avait entière confiance.
Artaz n'avait pas osé parler de son plan après avoir entendu énumérer tous les stratagèmes de Godfred. Il serait un simple mercenaire pendant tout son voyage, un déguisement pas bien brillant comparé à ceux du géant.
Il avait pensé un instant apporté lui-même à Ykar les nouvelles de la défaite de son champion, mais cela lui avait semblé trop risqué. Puis même si cela fonctionnait, Ykar risquait de très mal le prendre en le découvrant au moment de faire ses excuses. Artaz avait donc oublié ce plan.

Le voyage fut tranquille, et Artaz arriva rapidement à proximité du camp d'Ykar. Il patienta quelques jours dans les environs.
Il assista à l'arrivée des impressionnants chevaliers du Nord, dont ils avaient entendu parler jusqu'en Espagne. Artaz n'avait que peu d'espoir de les vaincre. Si il était un jouteur correct, capable d'effrayer un Yakr, il était encore loin de pouvoir prétendre à une victoire à face à de tels adversaires. Par contre, il espérait bien en apprendre un peu sur ces guerriers. Ils avaient massacré la moitié du peuple slave disait-on dans les tavernes, ils viennent fêter leur victoire. Que nenni répondaient d'autres, une gigantesque armée ravage leurs terres. Ils viennent s'entrainer pour la combattre. Tous s'accordaient cependant sur le fait qu'il faudrait compter sur eux lors de la joute.

Le lendemain, il reconnut une voix qu'il connaissait bien rugir la chanson du Roy Ykar. Artaz s'éloigna, car il avait été convenu de ne pas se retrouver avant le combat.
Les deux jours suivant passèrent rapidement, Artaz cessant ses explorations et se préparant au combat. Vérification de l'armure et des armes, contrôle de l'état de santé du cheval, tout y passa. Il était prêt.

Le grand jour arriva et le chevalier de l'arbre rieur, comme il s'appelait désormais, pris la direction du lieu des festivités. Il était presque entièrement vêtu de noir, mais afin de se différencier de son géant roux préféré, il avait un blason coloré.
MiniAubierrieur.png
Ce blason était, d'après une légende tout ce qu'on avait retrouvé d'un mystérieux chevalier qui était venu remporter une joute royale. Curieusement et malgré sa victoire, ce dernier n'avait jamais révélé son identité. Artaz avait pensé que porter ces couleurs lui donnerait peut-être une infime chance de faire de même.
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