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#1 11/12/2011 14:25:53

Alzgard
Prince
Blason de la Maison Alzgard

Premier contact

Une haute silhouette fend la foule du souk de Tamantit, dans la wilaya d'Adrar: un géant roux, dominant d'une tête ceux qui l'entourent.

« Est-ce que quelqu'un parle gaélique ici? Non? Norrois? Saxon? Ou même latin?
-Seigneur Godred! Par ici!
-Ah, Dermid, enfin! Je t'avais perdu!
-Suivez-moi, Sire. J'ai trouvé notre homme. »

Les deux chevaliers se fraient un chemin jusqu'à une échoppe crasseuse. À l'intérieur, un petit homme à la peau sombre, assis en tailleur sur une natte, leur fait signe de le rejoindre.

Le silence s'installe. Il dure longtemps, seulement troublé par le chant du thé versé dans les petits verres décorés. Puis l'homme prend la parole, dans un étrange langage guttural.

« Dermid, tu comprends vraiment ce qu'il dit?
-Il dit que les gens d'ici ne suivront pas un infidèle.
-Comment ça, un infidèle? J'ai été baptisé, comme tout le monde. Je vais à la messe, enfin de temps en temps…
-Je crois qu'il veut dire un non-musulman.
-Un quoi?
-Mmmmh, je crois qu'il va falloir vous expliquer quelques petites choses sur les gens d'ici, Seigneur. »

Dernière modification par Alzgard (11/12/2011 14:27:34)


Μῆνιν ἄειδε, θεὰ, Πηληϊάδεω Ἀχιλῆος
οὐλομένην, ἣ μυρί’ Ἀχαιοῖς ἄλγε’ ἔθηκε

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#2 11/12/2011 15:50:21

Sagramor
Président du Conseil Royal
Blason de la Maison Sagramor

Re : Premier contact

Sagramor était assis bien tranquillement, pour l'instant.

Sa cote de maille,et son bouclier était posé à proximité de la table en bois.

Sous ses yeux, une carte, une carte qui lui rappelait, qu'autrefois, bien autrefois, alors qu'il avait quitté Byzance et son père, trop autoritaire, il était venu non loin d'ici, en ces terres de Cornouailles, aupès d'Arthur.

Arthur, L'Ours. Il s'était battu à ses cotés tant et tant, impressionnant ses adversaires par le teint basanné de sa peau, et par sa lame recourbée. Il se rappelait aussi les quêtes et sa venue en Lothian, au fond de ce pays picte, à la recherche de ce vase sacré pour les chrétiens.

Il se rappela, Derfel, qui lui avait donné son épée avant de devenir moine.

Il se rappela, la chaleur des hommes et du sang versé, les cris de peur et d'angoisse, au sein du mur de boucliers lorsque deux blocs s'affrontaient.

Il se rappela la Mort, et le visage de ses camarades tombés, dans tant de campagne.

Il se rappela...tant de choses. Arthur, l'Ours,sa bannière, Marmont, Vieil Ours, maintenant. Serai t'il revenu?

Le sourire lui revint, il but un gobelet de vin, rota bruyemment, et repris la lecture de sa carte, heureux de repartir en campagne


Tant qu'à Faire, Faire le Mieux
Så länge att göra, göra det bästa
ho guégrapha guégrapha

Maison Sagramor

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#3 12/12/2011 17:43:45

Marmont
Prince
Blason de la Maison Marmont

Re : Premier contact

Le vieux roi Henri des Abodrites se réveilla en sursaut au milieu de la nuit. En son château de Liubice (Lubeck), il pouvait entendre des cris étouffés et le son du métal s'entrechoquant sur le métal. On se battait! En chemise de nuit, le vainqueur de la bataille de Schimlau dégaina son épée et, avant qu'il n'ait pu saisir ou revêtir quelque protection que ce soit, la porte de sa chambre s'ouvrit avec fracas, sous la poussée du cadavre du garde de faction qui avait été projeté sur elle. Une brute bien vivante, armée d'une énorme hache à deux mains couverte de sang fit irruption à son tour dans la pièce. Le roi de 61 ans n'eut que le temps de faire une dernière prière avant que sa tête ne roule.

Tout s'était passé très vite, à la faveur de la nuit. Dans le grand hall, assis sur le trône, un autre vieil homme attendait qu'on lui fasse rapport des combats. Quand Magnus arriva, maculé de sang, une tête dans une main et un cercle d'argent dans l'autre, le vieillard sans âge sourit à pleines gencives.

-Que m'apportes-tu là, fier Magnus?
-La tête d'Henri le slave et sa couronne, maître.
-Ainsi, celui qui gagna un royaume lorsque le soleil couchant aveugla les Wagriens le perd au soleil couché.

Magnus tendit au vieil homme la couronne argentée, que ce dernier se mit sur la tête.

Me voilà roi de Luibice, pensait le vieillard dans sa tête. Ça ne durera pas, mais au moins j'aurai été roi de quelque chose. Henri mort, les tribus conquises se rebelleront et les fils encore vivants s'entre-déchireront. Parmi ce chaos et les luttes fratricides, un groupe d'hommes décidés qui ont des objectifs clairs peuvent prendre par la force tout le Holstein et peut-être les terres avoisinantes. Quand la poussière sera retombée, il sera trop tard pour eux, je serai bien en place!

Au lever du soleil, une surprise attendait les habitants de Liubice. Les étendards du vieux roi avaient été changés par une autre, re présentant un ours doré. Un nouvel âge s'entamait...

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#4 12/12/2011 19:29:01

Ilmir
Main du Roy
Blason de la Maison Ilmir

Re : Premier contact

Ilmir profitait de la douce chaleur de la fin d’après midi pour s’amuser sur la plage avec les autres nobles de son âge.
Âgés de 12 à 17 ans, ils formaient une belle bande : il y avait Mistil, son cousin, Mohamed, l’héritier du régent de Morée Haled, nommé par le
Fatih Sultan Mehmet Han, Adnam et Ufuk ses deux jeunes frères, Seda leur soeur et  Ystid le fil du Maître d’Arme.
Sept adolescents ayant grandis ensemble et qui n’avaient connu que la paix du Sultanat depuis que Mehmet II avait chassé Thomas le père d’ilmir allé mourir en exil à Rome.

Après une longue baignade, les jeunes garçons se prélassaient dans le sable fin, se faisant sécher aux soleil pendant que Seda préparait le thé avec sa nourrice.

Soudain le galop de chevaux se fit entendre. Nikelas, le père d’Ystid, arriva à bride abattue accompagné de deux écuyers. Ils démontèrent sans prendre le temps d’arrêter totalement leur monture et foncèrent vers les gardes venant à leur rencontre.

Ο σφετεριστής είναι νεκρός. Δηλητηριαστεί. Εμείς δολοφονήθηκε λίγες μόλις το αντιβασιλέας. Πάρτε τα όπλα και να σκοτώσει όλους τους Τούρκους. s’écria alors Nikelas

et l’univers d’ilmir bascula.

Le traducteur de turc devint blanc, immobile.
Mohamed, Adnam et Ufuk lui jetèrent un regard impatient.
La nourrice se leva d’un bond et tira Seda par le bras.
La moitié turcs des gardes demandèrent sans comprendre à Nikelas de répéter plus lentement.
L’autre motiée tira l’épée et frappèrent.
Un carreau d’arbalète se figea dans le coeur de Mohamed.
Du sang gicla lorsqu’un écuyer trancha la gorge d’Adnam.
Seda hurla.
Ufuk du haut de ses 12 ans ne compris pas pourquoi un de ses propres gardes le poignarda.
La nourrice lacera le visage de Nikelas avant de trouver la mort.
Seda s’effondra un peu plus loin victime d’une flèche.

Puis le silence. Un long silence pendant lequel Ilmir regardait hagard autour de lui, cherchant à se réveiller de ce cauchemard. Lorsque Nikelas s’approcha de lui, il cru que son heure était venue.
Le Maître d’Arme mit alors genoux à terre déclara :

C’est un grand jour Seigneur Ilmir. Le Sultan Mehmed a péri empoisonné dans des terres lointaines et vos loyaux serviteurs ont su profiter de cette annonce pour ocir le Régent et sa descendance. Aujoud’hui est un jour béni pour le Peuple de Morée qui retrouve ainsi sa liberté. Vous êtes désormais notre Seigneur. Gloire à Ilmir.

Les autres gardes mirent alors genoux au sol et scandèrent son nom.

A peine quelques minutes plus tôt, Ilmir n’était qu’un jeune insouciant de 15 ans n’ayant pour tout rêve que de profiter de la vie, de la plage et pourquoi pas, mais il n’osait encore se l’avouer, gagner le coeur de Seda.

Il regarda le corps de la jeune fille à plat ventre dans le sable, une macabre flèche plantée dans son dos. Il regarda la gorge ouverte de son ami, de son frère, Adnam. Il regarda ces hommes en armes agenouillés devant lui. Il regarda Ystid et Mistil qui semblaient aussi terrifiés que lui. Il regarda l’étendard de sa Maison être hissé sur les remparts du château.


Il su qu’il n’avait plus le choix, qu’il ne l’avait jamais eu.

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#5 13/12/2011 11:44:24

Adamant
Ecuyer
Blason de la Maison Adamant

Re : Premier contact

Rhodes, île paisible du Dodécanèse bordée par la mer Egée.

Et pourtant l'atmosphère y est électrique, de nombreux chevaliers vont et viennent dans le palais du grand maître de l'Ordre, les gardes sont doublées aux portes de la ville, des armes sont forgées en quantités; on se prépare à la guerre.

Au sein du palais, dans l'une des pièces principales, un homme, de grande taille et de simple carrure, s'entretient avec trois autres. Il porte des vêtements d'humble facture mais travaillés avec finesse et élégance. 
Sur une table, non loin du groupe, s'étalent de nombreuses missives et dépêches.

-Et vous me dites que de nombreuses régions sont en proie à d'importantes rébellions. Combien y en a t-il à l'heure actuelle? Demanda le grand personnage.

-Nous ne savons encore que peu de choses de tous ces mouvements, les missives arrivent encore, faisant état ici de la mort d'un monarque, là d'une révolte de paysans, ou encore d'assauts de pirates. Et tout ceci ne concerne que les régions voisines. Répondit un autre homme, entre deux âges et bien en chair.

-La maladie de l'empereur semble avoir poussé de nombreuses personnes à commettre des actes dont l'audace peut être confondue avec une certaine folie. Nous devrions prendre garde à ce que cela ne frappe pas notre île. Ajouta un colosse, au visage poupin.

-Seigneur Virtus, vous n'être arrivé à la tête de l'île et de l'Ordre que récemment, sachez que vous serez suivis par la population entière. Assura un homme de petite taille, à la barbe fleurie.

Virtus, le personnage qui avait parlé en premier, se tourna vers la table et, touchant distraitement les missives accumulées, annonça d'une voix calme:

-Qu'il en soit ainsi, j'espérais que la paix se maintienne plus longtemps mais, puisque ce ne sera pas le cas, que l'on prépare un bataillon. Il partira dans les jours qui viennent afin de rétablir la paix qui règnait autrefois. 
Se redressant soudain. Je le commanderai moi-même. Je vous confie à vous, mes fidèles compagnons, la tâche de joindre un maximum de seigneurs en quête de notre paix perdue.
Se tournant alors vers les trois autres personnages, il s'adressa tour à tour à chacun d'entre eux. D'abord au plus âgé du groupe. Caismirt, nos chevauchés dans l'Ordre nous ont menés sur bien des terres. En ces temps incertains, il faudra une nouvelle prendre la route. Pars donc en quête dans les régions de l'Ouest.
Puis au petit. Ardeal, ta connaissance des dialectes de l'Est nous sera d'une grande utilité pour joindre les seigneurs habitant ces régions.
Enfin au colosse. Charès, tu es un natif de l'île, je te la confie pendant mon absence, tâche de joindre aussi les seigneurs voisins. 

Virtus se tu et devint pensif. Pendant quelques instants le temps sembla suspendu. Puis prenant la parole une nouvelle fois, il déclara:

-Allons et ne tremblons point.

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#6 13/12/2011 22:30:56

Morial
Marquis
Blason de la Maison Morial

Re : Premier contact

Dans les ruines d’un Château de Cornwall, dominant les embruns de la mer et les vertes collines, un campement est installé.

De vieilles bannières poussiéreuses, trop longtemps rangées, flottent sur les tentes de commandement.
Morial, à nouveau, a réunit autour de lui sa maisnie…
Mais l’ambiance est très différente d’autrefois… Ni grivoiseries, ni chants paillards, ni interpellations ou gargarismes, ni rappels à l’ordre et à la discipline ou au simple respect de la bienséance… Le conseil est calme… Trop calme…
Pour cause, on note un absent majeur, le fauteuil d’Eringdales est vide.

Seuls le Chevalier des Larmes et Godfroy le Pieux, les amis fidèles de toujours, sont présents autour de Morial. Ils ont répondu à son appel, réunissant autour d’eux leurs propres maisnies et leurs troupes pour accompagner leur seigneur dans cette nouvelle campagne.

Le vieux chevalier, lui aussi, a bien changé. Il ne garde pas sur lui, comme il y était habitué, sa vieille cotte normande, l’ayant délaissée pour une tenue plus sylvestre, confortable et légère. Pourpoint et chausses de cuir, ni mailles, ni gantelets, ni casque… Si ce n’était sa vieille épée longue pendue au côté, Morial passerait pour un forestier.

« Mes amis, le Roy se meurt, sans héritier… Et j’ai reçu un appel de Marmont, me demandant de m’impliquer dans la lutte d’influence que ne manquera pas de provoquer sa succession.
Ayant rendu titres et fiefs à nostre bon Roy lorsque j’ai rejoins ma retraite forestière en quête du repos de l’âme de nostre ami commun, je lui ai fait par d’une demande… qu’il m’attribue un fief qui nous permette de côtoyer nos pairs et de participer à leurs côtés à la recherche et à la montée sur le trône de nostre futur souverain.
Nostre Roy m’a donc proposé de reprendre mes droits en Cornwall…
»

Sur ces mots, les visages de ses amis s’illuminent, tous imaginent déjà la remise en état de ce château dans lequel ils ont souvent festoyé, les lices remises à neuf pour accueillir de magnifiques joutes… L’ancien plaisir qu’ils avaient à se retrouver, le soir, au coin de l’âtre, pour préparer les stratégies du lendemain…Morial continua, interrompant leurs rêveries…

« Mais j’ai demandé qu’il accède à une requête supplémentaire, abandonnant mes droits sur ces terres pour en avoir sur de nouvelles.

En effet, si j’ai entendu l’appel du vieil Ours et ai accepté de me réinvestir dans la vie politique et militaire du royaume, je n’ai pas pour autant renoncé à ma quête.
Eringdales nous a quitté lors d’une ultime campagne il y a bien longtemps de cela. Vous savez tous que la légende prétend qu’il aurait ensuite levé une armée de morts, dont il aurait lui-même été le général mort-vivant… Et que son nom est désormais maudit dans cette Irlande qu’il chérissait tant.
A ce vieux brigand irrespectueux, nous devons tous cent fois la vie !... Je me refuse, si son âme est en peine et n’a toujours pas trouvé le repos mérité après tant de batailles, de le laisser ainsi dans l’errance.

Quel qu’en soit le prix, nous devrons trouver un moyen de lui apporter, enfin, la paix à laquelle il aspire. J’ai tout abandonné pour explorer les profondes forêts de ses terres natales et essayer de trouver la source du mal qui l’aurait ainsi transformé en non-mort… Sans succès.
Si ce n’est pas sur ces terres que se trouvent les réponses, il nous faut marcher sur les pas d’Eringdales pour finir par les trouver.

En dehors de l’Irlande, les terres d’attache de nostre vieux général sont celles sur lesquelles il combattit pour le Roy, celles qu’il pacifia par le passé et sur lesquelles il obtint ses plus grands succès, notamment en l’an 13 des conquêtes européennes… lorsqu’il réunit sous sa bannière toutes les provinces d’Afrique pour en devenir Sultan.

Vous l’avez donc deviné mes amis, je vous invite ce soir à délaisser vos manteaux de fourrures… Nous partons très loin au sud, en Kabilya, où nostre avenir nous attend.
En mémoire d’Eringdales, troquez pour la route vos affaires d’hiver contre quelques tonneaux d’une rousse bien d’ici… Nous aurons probablement du mal à en trouver là bas… Et je ne doute pas que nous en aurons besoin !»

Le choc pour sa maisnie fut réel… et leurs hommes eux même auraient probablement bien du mal à se faire à l’idée d’aller manger le sable du désert… Mais finalement, une seule chose comptait… ils étaient à nouveau réunis, sous la bannière à la licorne cabrée… et de ce simple fait, tout redevenait possible.

Dernière modification par Morial (13/12/2011 22:34:42)


Honneur et Gloire

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#7 14/12/2011 12:40:25

Re : Premier contact

Entouré d une foule de courtisans, le nouvel empereur romain qui n avait d empereur que le nom, fit une entrée fracassante dans la salle des fêtes qu il avait entièrement redécorée à son goût tout personnel.

(le narrateur s effondra comme foudroyé par la foudre sous le regard amusé de l empereur)

L empereur pris enfin la parole.

Lightigula de Julii: quel bonheur très chers amis de nous retrouver tous afin de partager notre goût de l art.

Courtisans: glousse glousse glousse

Lightigula: nobles seigneurs d Europe, je vous remercie d avoir fait le déplacement. Mais avant d entonner un chant de ma composition, je vous propose un divertissement très rafraichissant.

Des servants apportent des seaux d un liquide douteux et des hommes en armes conduisent un citoyen romain au centre de la pièce.

Lightigula: du temps de mon père, mon talent était méprisé mais depuis son décès accidentel ( re gloussements dans le noyau dur des courtisans), mon talent semble enfin reconnu à sa juste valeur.

Orcrist: j ai comme l impression d avoir déjà entendu cette histoire...

Duc de Navarre exilé: moi aussi, je sens qu il va nous ressortir son histoire dégueux.

Lightigula propose un peu de vin à orcrist et au duc de Navarre qui ont la bonne idée de refuser le vin un peu trop corsé...

Lightigula: un barbare sans goût à prétendu préférer boire de la pisse de rats plutôt que de m entendre chanter. Je ne peux que souscrire à sa demande car je suis un peu enroué. Reste à voire combien de seaux il pourra en boire.

Valentinius le précieux: quel empereur divin nous avons le plaisir d avoir, vive l empereur! Et santé à cet idiot!

Glousse glousse glousse

Rome était en de bonnes mains...

Dernière modification par Lightinoc von Ophtéone (14/12/2011 12:42:25)

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#8 16/12/2011 00:04:40

Azildur
Prince
Blason de la Maison Azildur

Re : Premier contact

A l’heure où l’océan sans fin va rejoindre les étoiles, à l’heure où la brume recouvre paisiblement de son manteau gris les vertes prairies, à l’heure où la lande s’agite et où dans le ciel se retrouve toute la chaleur des hommes. A l’heure où le rhum et le chant des hommes font briller les étoiles. A l’heure où le vent fait plier les roseaux et fait danser les nuages. A cette heure où la vie ne se résume plus qu’à l’admiration de cette beauté sauvage, indomptable, de cette entité si puissante, à cette heure où la nature remplace peu à peu les rêves des hommes. A cette heure se tenait, debout devant le feu qui flambait, symbole du pâle et bref passage des hommes sur cette vieille terre, un grand homme aux cheveux de feu et à la barbe drue parlait à voix basse à l’homme agenouillé de l’autre côté du feu.
Bâti comme une montagne, le plus vieux des hommes semblait taillé dans le roc le plus dur, montagne parmi les collines. L’homme à terre se releva, déployant son corps et dévoilant une jeune tête blonde.

« Merci à toi, Ô Brian de m’avoir adoubé… »

Un véritable tonnerre accueillit les quelques mots prononcés par le jeune homme qui fut attrapé de toutes parts et jeté en l’air comme un vulgaire sac de patate par des bras gros comme des cuisses. Le grand homme roux se tourna d’un mouvement vif vers la grande salle des Saxons, empli de cents et cents visages différents, tous plus durs les uns que les autres. Levant ses paumes vers l’assemblée, Brian Boru, champion de Lienster fit scintiller ses bagues à la lueur des flammes.

« Cette nuit est la vôtre, champions d’Irlande et demain, nous dinerons à Dublin en vainqueurs ! Buvons, dansons et chantons car notre terre va de nouveau respirer ! »

La clameur s’éleva encore, atteignant des sommets. A ce vacarme assourdissant s’ajouta le bruit de dizaines de pieds frappant durement le sol au rythme des chansons.
En quelques instants, la grande salle s’était transformée en véritable capharnaüm où les effluves d’alcool se mélangeaient aux humeurs sombres des oreilles délicates des femmes à la peau de satin.  

Brian se mêla à la petite foule qui commençait déjà à s’assembler au fond de la salle, dans un endroit dégagé. Les flûtes furent sorties, les boucliers dressés, les chopes renversées. On donna le chant et le rythme et tous commencèrent à danser au son de la douce et claire voix de Marie, la gente fille de Brian.

Après avoir virevolté et bu jusqu’à plus soif, Brian se rendit loin du bruit, à l’extérieur, sur les hauteurs d’Armagh là où toute la puissance du vent semblait répondre aux prières guerrières de toute la hargne irlandaise. Il respira un grand coup et hurla vers la mer pour se libérer de toute cette envie de vivre. Voilà quelques lunes, ses fiers messagers, ses plus proches amis avaient pris le large, formant une délégation irlandaise qui avait pour but de voyager à travers l’Europe afin d’y prendre contact mais surtout de rapporter le monde à Boru. Lui n’avait jamais que rêver et voulait voir, sentir et entendre. Il avait ordonné à tous de lui rapporter un échantillon de terre, de sable ou de quoi que ce fut de spécial de ces terres inconnues. Toute la joie de vivre irlandaise retrouvée après tant d’années de guerre civile s’entendrait jusqu’en Afrique ce soir.

"Que revienne Maël, que revienne l'Europe...!"
---
Maël titubait dangereusement sur le pont du « Bon Espoir », navire rapide de conception française offerte à son seigneur et ami Brian par un seigneur français. Après des mois et des mois de navigation sans voir un carré d’herbe verte, Maël revenait enfin à son origine. Il en avait vu assez pour toute sa vie.

Voyager, voyager, tout cela était bien sympathique mais il avait bien failli y rester dans ce pays où il n’y avait de vie que le sable et le Soleil qui brunissait la peau et éclaircissait les cheveux. S’il n’avait pas été prévenu par Mammad, ce brave homme qu’il avait rencontré en Espagne, Maël se serait bien signé avant de se jeter par-dessus le bastingage en découvrant ces terres si différentes de son Irlande natale. Un irlandais à la peau bronzée et la tête chauve, contraint de se découvrir la tête pour échapper à la chaleur étouffante, avait-on déjà vu cela ?

Et que dire des peuples grecs, dont l’éloquence dépassait de loin les simples chansons paillardes qu’il avait apprises. Tous ces hommes à la langue si étrange, qu’il n’aurait jamais pu comprendre sans l’interprète qu’il avait déniché en Italie. Il avait d’ailleurs failli défaillir en contemplant ce que les marins grecs appelaient une carte du monde. Sa petite île, si loin ! Alors durant des mois, pour être certain de garder le bon cap, le jeune Maël n’avait cessé de consulter son meilleur astrologue, à savoir sa bouteille…

Le jeune homme s’écrasa sur le pont tout sourire en se disant qu’il aurait bien le temps demain, de raconter à son seigneur ces étranges bêtes qu’ils appelaient chameau… Et s’il y avait pire capitaine que lui, qu’il se montre sans vergogne… La fière délégation irlandaise était rentrée et prête à servir.


Arda para subire, brûle de t'élever

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