Dans un pays de moutons

Melkensh · 04/01/2015 10:10:08

Tandis que Karraten se chauffait tranquillement les harpions au coin du feu son fils vint à lui en courant

.- « SIRE... pff pff …. SIRE … pff pff.. j'ai pff...une nouvelle …. pff pff … »

- « M'enfin mon fils reprenez vous, vous me semblez bien essoufflé, et combien de fois devrez je vous dire de ne pas m'appelez Sire, il n'y a que le Roy Kalan que j'appelle ainsi, Seigneur si vous voulez, Messire pourquoi pas mais j'aurais une forte préférence pour père. »

- « Mais enfin Sir.., Sei.. Père, cela ne correspond pas à votre stature, vous faîtes partie des plus valeureux conseillers du Roy, je ne puis vous manquer de respect en vous appelant juste Père »

- « Melkensh, mon petit j'aurais mieux fait que ton éducation soit fait par les paysans du coin au moins ils t'auraient appris la notion de la convivialité de la famille au lieu de ces questions de fioritures, enfin passons je vois que tu tiens une missive dans une main et … je ne sais pas si tu as fait attention mais le pauvre pigeon qui a du porter ce message gît mort dans ton autre main. Je crains que tu l'aies étouffé dans ta précipitation..."

- « Ah oui (jetant le pigeon sur le côté), le plus important Seigneur Père c'est que cette missive provient de notre bon Roy en personne »

- « Et que dit-elle? »

- « Il décide de se retirer et propose à ses plus valeureux sujets de montrer leur courage pour devenir son successeur et vous faîtes partie de ses valeureux sujets.

- « Le Roy démissionne ? Mais est ce qu'un roi peut démissionner ? Si j'avais su j'aurais fait ça avant car garder cette terre que mes ancêtres m'ont doté … Il y a plus de mouton que d'hommes, et plus d'hommes que de femmes... J'aurais aimé rester en villégiature dans le comté de Jamtland où dans ma jeunesse j'ai passé du bon temps.. Il y avait cette femme du nom de Ol...

- « Seigneur Père vous vous égarez, il n'y a que Mère qui est importante et... mais non Seigneur Père concentrez vous, vous êtes toujours sujet à la distraction, la question est : Est ce que vous participerez à cette course au trône ?

- « Allez j'en ai marre de manger des cuissots de moutons. Allons y ! Faîtes venir le scribe j'ai des missives à écrire. Il faut que l'on prenne contact avec mes vieux voisins que j'ai dédaigné joindre depuis quelques temps. Faites ordonner une grande flambée, la nuit va être longue. »

Dernière modification par Melkensh (04/01/2015 10:11:50)

Sagramor · 04/01/2015 16:16:40

La Maison de Sagramor bruissait de pas et de déplacements rapides, de robes froissées et de brruit d'armure.
Le Roy Kalan, au déclin de son règne, venait de l'appeler pour être l'un des 10 choisis pour sa successsion, et depuis son manoir Livonien devenait un lieu de rassemblement.

Il fallait contacter les autres chefs de clans et peut-être se faire élire immédiatement, ou alors rechercher immédiatement dans ses vassaux se meilleurs combattants, afin de mener vers l'oust et le nord l'ost composé de cavaliers germaniques, et de fantassins bruyants mais courageux.

Aucune option n'était négligée alors que Derfel son intendant, comptait et recomptait les réserves d'or de son Maitre.

Lorsque son ecuyer arriva avec son épée, Hywelbane, il la regarda, brillante, et la rangea dans son fourreau, en se demandant quant il redormirai à nouveau dans un lit.

De Hesbaye · 07/01/2015 17:10:56

Dans la capitale de Hergelad, on pu voir un coursier se précipiter dans les rues de la ville. On pouvait voir a la couleur de ses habits que c'était un coursier important. Cependant il ne se dirigea pas vers le Château De Hesbaye mais plutôt vers les fin fond noir de la ville. La, il entra dans un établissement peu recommandable d'ou provenait les bruits d'une fête "arrosée".

Le coursier frappa a l'une des portes.
"Qui c'est ! Laissez moi tranquille" pu-t-on entendre
"Seigneur, un message du roy"
"Et que dit-il?" Demanda Albert de Hesbaye

"le Roy se retire ..." commença le coursier
"Quoi? Enfin? C'est pas trop top! Il aura mis le temps le bougre!
Et il m'a nommé comme son remplaçant, c'est ça? HA HA HA
VALET, préparez mes plus beaux habits, on va assister à mon couronnement"

"C'est que, ... messire, ... " continua le coursier tout hésitant en lui tendant le message.
"Quoi encore?" hurla Albert de Hesbaye en arracha le plis des mains du coursier.
Il parcouru rapidement le message et on pu voir l'incompréhension se lire sur son visage.
"Quoi ... 10 seigneurs ... en compétition ... le plus vaillant sera choisi ...
Toutes ces années à faire des courbettes pour RIEN !!!

Allez me chercher mon conseiller militaire !!!"

Quelques minutes plus tard, un vieux militaire apparu.
"Qu'y a t-il monseigneur?" Demanda-t-il
"Demain à l'aube, nous attaquons la province la plus proche. Heu ... A qui appartient-elle d'ailleurs?"
"A personne messire, c'est un territoire neutre peuples de simples paysans"
"Neutre? ... peuples de paysans? ... bon très bien, rassemblez les soldats, cela fera une très bonne expérience"
"Mais monseigneur, avec toutes ces années de paix, nous n'avons plus de soldats"
"A bon? et bien enrôlez les de force !!"
"on peut mais il va quand même falloir les payer sinon le peuple ne comprendrait pas, et c'est le peuple qui paie vos impôts, il faut faire attention a son bonheur"
"oui, oui c'est vrai. Recrutez donc des soldats et surtout n'oubliez pas les tours de sièges"
"Des tours de sièges, mais pour quoi faire monseigneur? il n'y a pas de château dans le province voisine"
"ah oui c'est vrai, juste des paysans. Très bien, recrutez des soldats et faites-moi savoir lorsqu'ils seront prêts."
"très bien monseigneur!"

Une fois le conseiller militaire parti, Albert se retourna et se prépara à retourner dans la chambre qu'il venait de quitter. Il s'arrêta au dernier moment.
"Non, cette belle époque semble être terminée" pensa-t-il, "il va falloir que je me comporte comme un véritable seigneur maintenant"