Bonjour à tous ,
Cette course au trone étant terminée, je me permet de divulguer des échanges diplomatiques entre Le Seigneur Ponteverde et moi même (à lire de bas en haut). Il est en effet dommage que je sois le seul à profiter du style flambloyant de Ponteverde.
Mordred
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Mordred a écrit :
Seigneur Ponteverde,
Je tenais à vous féliciter pour le tour de force que vous avis réalisé cette saison en annexant les territoires de Lord Vicius à moindre coût.
Vous comprendrez aisément que je vais devoir passer par les armes toute la population des îles.Bien à vous,
Mordred.
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Mordred a écrit :
Cher Baron Ponteverde ,Malgré votre intense activité diplomatique j'ai bien peur que votre situation ne se détériore quelque peu.
Redoutant vos ambitions j'ai du me résoudre a prendre Strathclyde.Quelles perspectives maintenant qu'il ne vous reste plus qu'un maigre territoire ? J'espère que vous aurez la sagesse d'épargner a votre population une levée massive d'impôt et d'homme qui, vous le savez, sera vouée à l'échec dans le temps. Vous pourrez peut être prendre momentanément Strathclyde mais pour quel sacrifice ?Il semble également que vous n'ayez mal choisi votre allié qui m'incite personnellement et activement a vous attaquer depuis deux saisons. Maintenant que la situation se dégrade j'ai le sentiment qu'il se tournera vers des proies plus faciles .Pourquoi finalement seigneur Lazare ne pas partir avec dignité tant qu'il en est encore possible ? Cédez moi vos territoires, je saurais me montrer généreux et miséricordieux envers votre entourage .Que les dieux m'en soient témoins.Mordred.
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Mordred a écrit :
Soit, évitons les bons mots que vous ne semblez saisir . Puisqu'il faut expliquer les subtilités tactiques je m'y astreints sans détour .La somme initiale de 4500 écus est (contrairement à votre annonce de 400 écus) bien calculée et sensée, cela correspond à une saison de forte taxe. La logique sous jacente est la suivante : j'impose fortement Agder et vous imposez également une de vos province . Puis à la saison suivante je vous la lègue pour la somme en question, la population vous sera redevable . Ainsi nous sommes tous deux gagnants . Sinon quel intérêt aurais je à vendre un province dont je peux tirer plus d'argent ?Pour le reste, le changement du paysage diplomatique m'a obligé à m'adapter. Les dieux en seront seuls juges. Une paix entre nos maisons me convient mais étant donné vos alliances actuelles il faudra bien vous engager dans une quelconque opposition avec Vicius ou childebert II. Quels seraient les termes de cette entente ?Respectueusement, Mordred.
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Ponteverde a écrit :
Cher Seigneur Mordred
Quelles belles phrases ! Votre contre-proposition, si votre missive en contenait effectivement une (la syntaxe erratique de votre scribe provoquant plus l'amusement que la concentration), a au moins eu le mérite de m'éclairer si votre philosophie de vie dispendieuse et à quel sommet intellectuel vous prétendez. Mentionner votre fils de 8 ans aura sans nul doute contribué à votre image.
Maintenant que vous avez tenté de prouver que vous brillez par l'esprit, tentons de voir si vous brillez par le raisonnement : est-ce une coutume locale de gonfler un prix, alors même que votre interlocuteur vous a déjà signifié que le montant initial est trop élevé ? Peut-être est-ce une introduction commune de par chez vous, avant de revenir dans une véritable négociation et sortir d'un délire insensé ? Je suis candidement curieux quant à savoir par quel raisonnement absurde (mais, je n'en doute point, justifié à vos yeux) vous pouvez ne serait qu'imaginer qu'en refusant une première offre, toute personne se verrait accepter la seconde, encore plus élevée ? Partout dans le monde ne j'ai jamais fait état d'un tel comportement, et ce même dans les tribus primaires les plus reculées du monde.
Mais laissons ces enfantillages qui vous divertissent tant et parlons plutôt de choses d'hommes. Vos ambitions, bien qu'obscures tant vos actes sont contradictoires avec vos paroles, ne semblent pas compatibles avec les miennes : vous m'affirmez la saison dernière ne pas avoir de vue sur Strathclyde, mais me déclarez la guerre immédiatement (quelle attitude déconcertante), pour ensuite, comble de l'irrationnel, me proposer de me vendre l'une de vos terres. Ma première question est donc la suivante : êtes-vous plusieurs à commander votre maison ? Vous semblez ne pas être en accord avec vous-même. La seconde est ainsi : souhaitez-vous vraiment poursuivre cette guerre ? Autrement dit, mes propres ambitions restent cohérentes avec mes premiers messages. Je souhaite prendre Strathclyde. Si votre maison aussi, alors soit, nous nous rencontrerons en personne sur le champ de bataille et que Dieu soit aux côtés des vainqueurs. Sinon, avez-vous envisagé un traité de paix ? Plutôt que de s'épuiser en vaines batailles, il peut être plus profitable pour nous de ne pas empiéter l'un sur l'autre.
J'attends votre réponse dans un esprit ouvert d'amitié (mais par pitié, évitez les bons mots, cela vous rend ridicule)
Affectueusement,
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Mordred a écrit :
Très estimée famille Lazare,Je vous avoue , votre naïveté et votre candeur nous ont touché, nous ne sommes pas habitué a tant de rusticité dans nos contrées. Toutes ces références historiques et vos comptines sont rafraîchissantes, mon fils de 8 ans fait a peine mieux.Je suis toutefois soucieux pour votre avenir . Que ferez vous quand vous débarquerez sur mes plages avec vos petites piques et vos pelles ridicules ? Faire des châteaux de sables ne suffira pas . Mes remparts se dresseront devant vous et le massacre qui s'en suivra me fera de la peine. Les 400 écus que vous proposez sont sans doute une somme importante pour vous îliens, sachez qu'ici la vie est plus fastueuse et qu'avec cette somme je pourrais a peine financer vos funérailles . Pour 5000 écus je me fais fort de vous céder ces terres pour que vous goûtiez aux joies de la vie civilisée . Faites moi vite connaître votre réponse , le prix risque encore d'augmenter .Affectueusement ,Mordred.
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Ponteverde a écrit :
Ainsi donc le Sieur Mordred se retrouve dans une position délicate. Gonflé d'orgueil, il a fait le choix de déclarer vaniteusement la guerre à ma maison, se représentant déjà en Alexandre conquérant les tribus barbares. Mais voilà, n'est pas un Grand qui veut. Pour la plupart, telle la baudruche, une simple pichenette suffira pour dégonfler entièrement la témérité, et la vision seule d'un orage suffira à chasser le sang qui lui est monté au visage. Ainsi en va-t-il pour Mordred dernier du nom.
Et à présent, vient-il quémander quelque espèce à ma porte tel un chien sans maître, abattu et perdu. Et bien Monsieur, sachez que vous avez fait votre choix et que ma porte reste close. Un homme d'honneur ne crache pas dans la main tendue pour venir ensuite lui lécher les bottes. Tout au plus choisira-t-il de mourir avec dignité. Souffrez donc de constater que personne dans ces contrées ne vous apprécie, et souffrez-en les conséquences.
Mais ma maison ne saura être taxée d'avare. Dans l'adversité, une seconde chance peut être donnée. Je suis prêt à me prêter à ce sacrifice et vous invite à la contreproposition suivante : votre offre de vente d'Agder étant littéralement insensée, je vous en offre 400 écus, une somme déjà bien généreuse au regard de l'orage qui se prépare. En outre, je m'engage à rester neutre dans le conflit qui va vous opposer à vos voisins, pour autant que vos forces soient tournées vers le continent et non vers l'Ouest.
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Mordred a écrit :
Très cher Seigneur Lazare,
Je pense que je vous ai largement sous estimé, veuillez recevoir toutes mes plus humbles excuses.Je le reconnais, la situation c'est nettement dégradée pour moi depuis la dernière saison. Vos talents diplomatiques ont fait merveille, vous vous ainsi êtes allié avec mes deux voisins ce qui grève fortement mes possibilités d'extensions dans la région.Lord Vicius risque de débarquer sous peu pas loin de mes frontières et Childebert II voudra sans doute s'étendre dans ma direction.Il me reste la possibilité de fortifier mes territoires en attendant une attaque de votre part qui je suppose ne devrait tarder si nous n'y changeons rien. Nous risquons cependant de nous affaiblir mutuellement au profit en particulier de Vicius qui sera à terme votre opposant naturel à qui vous devrez déclarer une guerre sous peine de risque la félonie.
C'est pourquoi je vous propose une solution qui, je le pense, pourra nous sortir de cette situation tout deux vers le haut. Les territoires à l'est me sont plus ouverts, je compte partir m'y établir. Je vous propose d'annuler ce projet de guerre insensé et de vous vendre Agder d'ici la prochaine saison pour 4444 écus (ce qui me semble raisonnable). Charge à vous par la suite de contester la progression de Lord Vicius avec l'aide de Childebert deuxième du nom.
De manière plus générale, je suis assez pessimiste concernant les évolutions de cette guerre de succession, j'ai bien peur que la disparition de Lord Corbac, le bien nommé, et les lenteurs de Von Friedrich et laissent le champs libre à Primus.
Mordred.
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Mordred a écrit :
Seigneur Lazare,
C'est un honneur de recevoir de vos nouvelles.
Je connais votre lignée et votre ascendance de réputation et je sais qu'en ces temps difficiles je pourrais compter sur votre honneur.
Les terres d'Ecosse semblent en effet trop peuplées et arides pour valoir le déplacement avec mes navires. A l'inverse il semble opportun que vous restiez à une certaine distance de mon fief qui sera, vous pouvez vous en douter bien défendu, je tiens en haute estime les terres de mes ancêtres.
Il n'est cependant pas dit que le passage par le nord à Hordaland ne soit pas possible.Que Thor vous accompagne dans votre campagne contre le Seigneur Buzz.
Mordred
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Au très estimé Seigneur Mordred d'Agder,
Toute la maison Ponteverde se joint à moi-même, Lazare, Seigneur des Hébrides, pour vous souhaiter nos plus sincères salutations.
J'espère que votre installation à Agder se passe pour le mieux. En cette période troublée, seules les maisons les plus nobles et respectables possède l'autorité divine de rétablir l'ordre et il incombe aux familles comme les nôtres d'étendre notre influence. En revanche, il serait regrettable d'empiéter l'un sur l'autre et cette missive a pour objet d'empêcher tout malentendu entre notre familles.
Les terres des Hébrides sont une contrée sauvage et dure, c'est pourquoi il me faut développer mon économie sur toute l'Ecosse pour espérer prospérer. J'ai donc pour objectif de m'étendre jusqu'à Strathclyde et vous propose de clore immédiatement tout débat concernant la possibilité d'un passage vers votre fief : je m'engage à ne pas traverser la manche vers vos terres, mais également à empêcher le Seigneur Buzz de faire de même.
Cela vous conviendrait-il ?
Mes plus sincères salutations,
Lazare de Ponteverde, Seigneur des Hébrides.
