Seigneur Mordred,
Je constate que vous avez autant d'humour que de lâcheté, et qu'à défaut de consacrer votre énergie au bien de votre peuple, vous préférez vous répandre sur la place publique.
Bien, peut-être accéderez-vous au trône de notre royaume, peut-être même que je ne serai plus là pour le voir, mais croyez-vous vraiment que vous y resterez? Vos terres sont ravagées par les nombreuses guerres dans lesquelles vous les avez menées, votre peuple est meurtri et affamé par une gestion insensée : il ne fait aucun doute que vous vous retrouverez bientôt avec une dague entre les omoplates, fût-ce sur un trône.
C'est avec cette pensée réjouissante que je me prépare à partir sur le front, avec cependant une certaine déception car je sais que vous n'aurez sans doute pas le courage de vous y montrer.
Bien à vous,
Childebert II