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#1 Re : Remplacement » HBMARMONT : Morial à Remplacer » 20/02/2012 10:18:25

Heu... Non, je cède pas ma place.
J'ai bien passé mes ordres hier soir, j'ai été ONR semaine dernière et je présente à ce sujet mes plus plates excuses à tous...

J'ai trop peu de temps, mais j'irai au bout.

Honneur et Gloire,

Morial.

#2 Re : Boite à idées » améliorer l'ambiance rp /diplomatie moyenageuse » 30/12/2011 09:35:38

Je vois personnellement pas l'intérêt de l'alliance familiale... Elle est déjà possible et a déjà été réalisée de nombreuses fois... C'est simplement RP.

Ajouter un module technique pour différencier cette alliance d'une autre va la rendre technique et stratégique... Le mariage de deux enfants n'aura donc plus grand chose de RP et justement, nous allons perdre en qualité d'ambiance.

Enfin, ce n'est que mon avis bien entendu.

#3 Forum de l'Age HBMARMONT » Naissance de la Ligue de Kairouan » 26/12/2011 14:16:29

Morial
Réponses : 1

Une saison était passée, déjà, depuis la fondation de cette alliance entre les seigneurs d’Afrique… Certaines rumeurs avaient rapidement circulé en Europe, avant même que les ménestrels ne parviennent sur des terres étrangères pour en conter la genèse…

Morial, le vieux chevalier Breton, venait de conquérir Tunisia à la tête de quelques centaines d’hommes. Il ralliait, peu à peu, les peuples nomades du désert sous sa bannière écartelée d’azur et de sable à la licorne dressée.

Il avait installé ses quartiers dans le vieux castel de Kairouan, murailles de terres ocres qui se découpaient sur le ciel dans le prolongement du désert .
Auprès de lui ne demeurait que le Chevalier des Larmes, dont le blason de sable aux trois larmes d’argent rappelait d’anciennes légendes d’un temps passé.

Godfroy le Pieux, pour sa part, était reparti sur le continent, il avait décidé d’aller à la recherche d’anciens compagnons de batailles pour venir gonfler les rangs de la maisnie de Morial.

Kairouan prenait un visage inhabituel depuis que les couleurs de Morial flottaient au dessus du donjon… Des hommes s’affairaient à ratisser le sable de la cour intérieure, des tentes étaient dressées, des victuailles exotiques, venues de France et d’Italie, arrivaient par caravanes…

Bien que l’Afrique fut un territoire occupé par cinq seigneurs, retranchés dans une promiscuité laissant supposer de rapides et sanglants conflits, nulle guerre ne semblait se  préparer…


Le duc exilé de Navarre, plus proche voisin de Tunisia, fut le premier à arriver à Kairouan avec sa délégation.
Cet Espagnol pur jus, le teint halé, portait des vêtements de tissus riches, notamment en soies de Venise, coupés à l’Européenne. Ce seigneur de haut rang était soigné, ses vêtements comme sa coiffure laissaient à penser qu’il était un homme coquet, tranchant en cela avec son hôte qui, ayant passé l’âge des romances, portait désormais une barbe hirsute mal taillée et de vieux vêtements de cuir élimés et recouverts de la poussière de sable du désert.
Dans la suite du Duc, tous les yeux se tournaient vers sa splendide fille, elle aussi vêtue des plus belles soies Italiennes.
Cinq chevaliers Espagnols qui avaient accompagné le Duc depuis la Navarre, dans son exil, veillaient à sa sécurité ainsi qu’à celle de sa fille; c'était des guerriers vétérans, vêtus de cottes de mailles et portant des keffiehs pour se protéger du soleil. Enfin, une vingtaine de paysans armés de Tripolitania fermaient cette délégation.

La deuxième délégation à se présenter fut celle de Godfred Fingalson, récemment renommé Al-Fingalî. Ce jeune seigneur, tout juste âgé d’une vingtaine de printemps, était un colosse, un géant écossais aux cheveux roux qui éveillaient les craintes des autochtones… Le jeune homme s’empressait alors, pour faire disparaître ces peurs de l’inconnu et se montrer proche du peuple, de vanter l'islam avec le zèle des nouveaux convertis. Cela provoquait souvent les rires des musulmans, tellement il fut évident que le jeune écossais n’avait pas encore intégré tous les principes de l’Islam, s'emmêlant régulièrement avec la foi de son enfance et créant ainsi une sorte de nouveau dogme étrange et naïf.
Godfred était accompagné de Dermid, écossais comme lui, mais de taille moyenne, un blond à la peau tannée par un bon moment passé au soleil implacable d'Afrique. Quelques touaregs complétaient sa délégation.

La dernière délégation fut celle de Mahmud Ibn Mahmud… Une colonne s’avançait vers les murailles de Kairouan, une cinquantaine de cavaliers vêtus de turbans et burnous blancs, ou bleus, armés de sabres, de petites lances, ou d'étendards des différentes tribus qui composent les armées du maître de Cheliff. Des broderies colorées ornaient les selles des chevaux, dont les harnais portaient grelots et sonnettes. S'y ajoutaient les cris et hululements des guerriers et le martellement des sabots… L'arrivée de la Garde de Mahmud Ibn Mahmud, après les délégations plus sobres des seigneurs originaires d’Europe, était un évènement nettement plus pittoresque, bruyant et coloré !

Mahmud Ibn Mahmud lui-même était habillé d'un bleu sombre, et l'on distinguait à peine son visage fin orné d'une petite barbe noire. A ses côtés, un de ses guerriers portait sa longue bannière de pourpre rayée d'or. Sa fille était également à ses côtés, Bahia Ibn Mahmud, jeune beauté irrésistible aux yeux et aux cheveux noirs comme la nuit.
Bahia s’était imposée dans cette délégation, au grand damne de son père qui ne parvenait malheureusement pas à réprimer ce caractère indépendant et à lui imposer quoique ce soit.
Bien que les coutumes locales auraient désapprouvé sa présence, la jeune femme était désireuse de voir de ses propres yeux ces seigneurs occidentaux qui présumaient devenir les amis de son père et les seigneurs du peuple arabe.

D’autres plénipotentiaires arrivèrent également, amis ou représentants de nations lointaines… On dit même qu’on y aurait aperçu un diplomate Irlandais…

Les festivités débutèrent par un banquet que n’aurait pas renié le défunt Eringdales. Les victuailles et la boisson, alcoolisée ou non, virevoltaient dans un ballet pantagruélique au cours duquel de réelles amitiés se créèrent.
Vieux chevalier traditionnaliste, Morial avait opté pour un tournoi complet. La première après midi était donc dédiée à un Bohort qui devrait opposer, dans un combat aux armes émoussées, deux factions de paysans et soldats locaux.

Pendant l’après midi, les quatre seigneurs goûtèrent ainsi un spectacle qui, bien que brutal, s’avéra honorable ; une mêlée au cours de laquelle ils purent apprécier la technique et la combativité des peuplades locales. Alors que les seigneurs occidentaux observaient avec attention et intérêt, Mahmud Ibn Mahmud, connaissant déjà bien les méthodes de combat des peuples arabe, jetait son dévolu sur une vieille bouteille de single malt des Highlands tout en profitant de la charmante compagnie de quelques filles légères… Ce seigneur aurait tant plu au vieil Irlandais… Il était l’archétype même des seigneurs Maures qu’Eringdales avait tant apprécié par le passé… Mêlant la culture arabe… à un esprit résolument festif et épicurien.
 
A l’issue du Bohort, trois jeunes hommes s’étaient distingués par leurs exploits… Ahmed Idn Kehlif et Mahmud Ben Fussa, deux nomades berbères avaient finalement pris la tête des deux camps du Bohort et s’étaient révélés plein de fougue, d’esprit d’initiative et de charisme… Khalid El Rabijja, lui, un touareg d’âge plus mur, était sorti du lot pendant la mêlée et avait su apporter l’avantage décisif qui fit gagner son camp.
En fin d’après-midi et avant que ne débute le banquet du soir, Morial adouba ainsi ces trois combattants prometteurs conformément à la tradition bretonne, les élevant au rang de chevaliers.

La soirée fut dans la droite ligne des festivités du midi… Godfred se montra parfois assez maladroit, dans ses interprétations de la religion musulmane comme dans ses mouvements à l’occasion un peu patauds ; Mahmud, lui, confirma un caractère rieur, se moquant aussi bien de lui-même et de ses maladresses que de celles des autres et ne rechignant pas aux plaisirs de l’ivresse et de la chaire ; le Duc exilé de Navarre se révéla un invité fin, cultivé, observateur et réfléchi.
Morial, lui, faisait de son mieux pour que chacun se sente ici chez lui et que cette réunion soit plus qu’une réussite… une promesse d’un avenir de paix.
Entre ces quatre hommes si différents et que tout aurait pu opposer, une alchimie étrange et inespérée s’opérait, cette alchimie qui, par delà les enjeux politiques, est à même de créer des liens indéfectibles, ceux de l’amitié.


Le lendemain matin était réservé aux joutes… Les quatre seigneurs devaient se croiser dans les lices.

Mahmud Ibn Mahmud fut le dernier à monter sur son pur sang et à se tenir prêt… Il avait veillé plus tard que ses pairs et ne s’était pas endormi seul… Son esprit en cette heure matinale restant partiellement embrumé par les volutes alcooliques de la nuit... Habitué à chevaucher léger, il avait eu tout le mal du monde à revêtir l’armure de tournoi qui lui était destinée et se retrouvait clairement gêné par icelle.

Godfred, lui, était monté sur un destrier Frison, moins rapide que les chevaux arabes mais plus adapté à sa stature.

Le Duc avait revêtu une armure de plates, l’un de ces bijoux de l’armurerie moderne, ciselée à ses armes. Le métal lustré de ses armoiries brillant de mille feux sous le soleil matinal de Kairouan.

Morial, enfin, avait revêtu sa vieille cotte normande, il n’avait pas très fière allure et ressemblait à un chevalier vagabond perdu dans le désert…

Godfred Al-Fingâli fut opposé à Mahmud Ibn Mahmud.
La technique de l’écossais était sobre… Alors que son adversaire du jour, lui, ne l’avait pas été suffisamment la veille !

Lors du premier engagement, emporté par le poids de son armure, Mahmud Ibn Mahmud eut tout le mal du monde de se tenir en selle si bien que son bras portant l’écu ne protégeait pas son flanc. Godfred aurait eu la possibilité, sans aucune prise de risque, de le jeter à terre… Mais le seigneur arabe, sans la protection de son écu, risquait une blessure grave en plus de la chute… Le jeune écossais releva donc la lance lorsqu’il croisa son adversaire afin de ne pas risquer de lui infliger un mauvais coup.

Enervé, Mahmud Ibn Mahmud demanda qu’on le débarrasse de cette armure qui l’empêchait de voir son adversaire et de se tenir à cheval, il se présenta ainsi pour un second engagement, simplement armé de sa lance et de son bouclier.

Les deux chevaux s’élancèrent… Tout les opposait… La puissance du destrier Frison et le colosse roux qui le montait, face à ce pur sang blanc, rapide et agile,  monté par un cavalier arabe…

Mahmud Ibn Mahmud, bien campé derrière son écu, savait qu’il lui faudrait frapper à la poitrine pour avoir une chance de déséquilibrer Godfred. L’écossais, lui, s’en remettait à sa technique, simple et directe, et à sa propre puissance ; son écu se placerait en opposition de la lance de son adversaire, sa lance se placerait sur son écu… Et la nature, belle et généreuse avec lui, ferait le reste.

Le choc fut violent, les lances de tournoi volèrent en éclats… Et ce qui devait arriver arriva, Godfred, bien que le bras tenant son écu avait été engourdi par le choc, restait solidement assis sur sa selle ; Mahmud, lui, avait touché au but, mais n’avait pas réussit à contourner l’écu de son adversaire alors que sous le choc de la charge de l’écossais, il s’était littéralement fait éjecter de sa selle pour aller manger le sable des lices.

Ce fut ensuite au Duc exilé de Navarre de faire face à Morial.
Les deux chevaliers s’élancèrent sans tarder, avec une technique irréprochable et académique, le Duc fondait sur le vieux chevalier qui, lui, gardait la lance baissée, comme à son habitude, afin de la relever au dernier moment.

Le soleil du matin brillait dans la magnifique armure de plates du Duc, si bien que Morial en fut partiellement ébloui… Une vision légèrement diminuée, un bras plus aussi alerte et précis que par le passé et un adversaire au sommet de son art eurent raison du vieux chevalier dès le premier engagement. La lance de Morial, ayant pourtant évité l’écu de son adversaire, passa légèrement au dessus de son épaule... alors que la lance du Duc éclatait contre l’écu du Breton, l’envoyant à son tour dans le sable des lices.


Sous les hourras des arabes qui assistaient pour la première fois mais avec bonheur à ce type de spectacle, les deux derniers combattants se firent face.

Le Duc avait bien observé la technique rudimentaire mais si redoutablement efficace de Godfred… Alors que l’écossait lançait son frison au galop, le Duc partit au petit trot… Pour l’emporter sur le colosse, trois choses étaient indispensables…
- Ne pas être touché de plein fouet par la lance adverse…
-Ne pas accroitre la vitesse de l’impact attendu quitte à freiner, au besoin, son propre cheval…
- Et parvenir à éviter l’écu de Godfred qui, quelle que soit la violence du choc, ne se ferait pas désarçonner ainsi…

Godfred était plus coutumier des jeux de force des Highlands et du combat à la hache que de la joute à la lance. Il se devait donc d’appliquer avec méthode, rigueur et régularité la technique de base qui lui avait été enseignée et qui, alliée à sa corpulence et à sa force naturelle, suffisait bien souvent à le rendre victorieux.

Lors du choc, le Duc parvint à faire pivoter son écu pour que la lance de Godfred, plutôt que de s’y briser, glisse sur sa surface. Dans le même temps, il réussit ce que Morial avait échoué de faire lors de leur propre engagement, il avait gardé sa lance basse jusqu’au dernier moment et l’avait brutalement montée pour dépasser la garde de Godfred et le frapper à l’épaule.
Le colosse roux sembla se désarticuler sur son cheval, il lâchât sa lance et son écu, ses pieds sortirent des étriers et, emporté par le poids de son armure, il finit par tomber au sol après avoir fait un effort rude mais vain pour rester en selle.

Le Duc exilé de Navarre était le grand vainqueur de cette joute, il reçu, pendant le banquet qui suivi, la Gloire et les Honneurs qui lui revenaient à ce titre.


Le dernier après midi était dévolu aux défis… Les quatre seigneurs, toutefois, n’y participeraient pas… Alors que leurs propres hommes et chevaliers se défiaient en combats singuliers pour l’amor, eux se retrouvèrent dans les appartements privés de Morial.


Là, autour d’une bonne bouteille et de quelques cartes stratégiques, ils purent discuter jusqu’à la nuit des conditions qui permettraient d’établir une paix durable sur l’Afrique. Répartition des terres, devoirs mutuels, prise en compte des cultures et ambitions de chacun… Tout pouvait concourir à faire échouer ces discussions et à aboutir à la guerre… Mais ces quatre seigneurs trouvèrent réponse à chaque question et solution à chaque problème.


C’est alors sous l’acclamation de leur peuple en liesse qu’ils firent savoir à tous, pour ouvrir le banquet final du soir, que les quatre royaumes d’Afrique étaient désormais unifiés et alliés pour former la Ligue de Kairouan.

#4 Re : Forum de l'Age HBMARMONT » Trêve de Noël » 21/12/2011 12:26:04

Ceux qui sont prêts le 25 le seront toujours le 1er... Enfin, je pense...

#5 Re : Forum de l'Age HBMARMONT » Trêve de Noël » 21/12/2011 00:22:48

A peine ressorti de ma vieille forêt, à peine dépoussiéré... Voilà que l'on me demande un trève... Si ces jeunes gens ont besoin de se remettre de mon retour, mon esprit chevaleresque me guide d'accéder à leur requête...

Favorable à une très suis-je donc.

Honneur et Gloire,

Morial.

#6 Re : Le site » Le debug de chez Alzgard » 19/12/2011 19:49:59

Morial comprend rien à la conversation...

Passons nostre chemin... Fous, ils sont tous devenus fous, possédés par les Démons et parlent estrangement !

#7 Re : Général » Pause » 17/12/2011 22:52:05

Les peuplades arabes, sur HBMarmont, ne respectent pas la treve de noel !

#8 Re : Boite à idées » Premier constat » 14/12/2011 22:42:49

Comme toujours, pleinement d'accord avec Ykar, c'est pas les règles ou l'interface qui feront rester un joueur qui découvre le jeu et n'en connait de toute façons pas encore la profondeur ou la richesse... C'est l'ambiance et la communauté.

Ce qui m'a accroché, il y a quelques années de cela, et ce pourquoi je continue à revenir, c'est justement le RP qui a été mis en place sur mes premières parties et qui laisse un goût de r'viens-y.

Première partie, suis mort... Deuxième partie, suis pas mort mais en guerre toute la partie et ruiné à la fin... Pourtant, cette deuxième partie qui s'appelait SECOND, reste, à mon sens, la meilleure que j'ai jamais jouée... Je l'idéalise probablement un peu dans mon souvenir et j'ai plein d'autres souvenirs de jeu sympa, mais c'est justement cette référence qui m'a fait réaliser le potentiel ludique de G&P et de sa communauté et qui me pousse à revenir de temps en temps, même si j'ai plus le temps.

Après, Ykar, si l'expérience pour l'instant peut te sembler décevante sur la partie anniversaire de Marmont, j'apportes un témoignage opposé, je suis pour ma part surpris de la qualité générale des contacts au delà de ce à quoi je m'attendais en ce début de partie... L'espoir demeure !

#9 Re : Aide » Passage des ordres ! » 13/12/2011 22:50:34

C'est bon... en fait, suis pas sur d'avoir regardé au bon endroit...

suis vraiment rouillé moi !

#10 Aide » Passage des ordres ! » 13/12/2011 22:42:50

Morial
Réponses : 3

Dites, je suis le seul à pas pouvoir passer mes ordres ?...

Lorsque je vais sur le lien pour les passer, j'ai une fenêtre qui s'ouvre, mais sans interface pour les ordres...

C'est que déjà que je suis un peu rouillé, si je passe pas d'ordre, je sens qu'elle va pas être longue cette campagne anniversaire !

#11 Re : Boite à idées » Modification du Best » 13/12/2011 22:37:28

Ykar, je vois que tu es toujours aussi constructif que moi sur ce sujet...

#12 Re : Forum de l'Age HBMARMONT » Premier contact » 13/12/2011 22:30:56

Dans les ruines d’un Château de Cornwall, dominant les embruns de la mer et les vertes collines, un campement est installé.

De vieilles bannières poussiéreuses, trop longtemps rangées, flottent sur les tentes de commandement.
Morial, à nouveau, a réunit autour de lui sa maisnie…
Mais l’ambiance est très différente d’autrefois… Ni grivoiseries, ni chants paillards, ni interpellations ou gargarismes, ni rappels à l’ordre et à la discipline ou au simple respect de la bienséance… Le conseil est calme… Trop calme…
Pour cause, on note un absent majeur, le fauteuil d’Eringdales est vide.

Seuls le Chevalier des Larmes et Godfroy le Pieux, les amis fidèles de toujours, sont présents autour de Morial. Ils ont répondu à son appel, réunissant autour d’eux leurs propres maisnies et leurs troupes pour accompagner leur seigneur dans cette nouvelle campagne.

Le vieux chevalier, lui aussi, a bien changé. Il ne garde pas sur lui, comme il y était habitué, sa vieille cotte normande, l’ayant délaissée pour une tenue plus sylvestre, confortable et légère. Pourpoint et chausses de cuir, ni mailles, ni gantelets, ni casque… Si ce n’était sa vieille épée longue pendue au côté, Morial passerait pour un forestier.

« Mes amis, le Roy se meurt, sans héritier… Et j’ai reçu un appel de Marmont, me demandant de m’impliquer dans la lutte d’influence que ne manquera pas de provoquer sa succession.
Ayant rendu titres et fiefs à nostre bon Roy lorsque j’ai rejoins ma retraite forestière en quête du repos de l’âme de nostre ami commun, je lui ai fait par d’une demande… qu’il m’attribue un fief qui nous permette de côtoyer nos pairs et de participer à leurs côtés à la recherche et à la montée sur le trône de nostre futur souverain.
Nostre Roy m’a donc proposé de reprendre mes droits en Cornwall…
»

Sur ces mots, les visages de ses amis s’illuminent, tous imaginent déjà la remise en état de ce château dans lequel ils ont souvent festoyé, les lices remises à neuf pour accueillir de magnifiques joutes… L’ancien plaisir qu’ils avaient à se retrouver, le soir, au coin de l’âtre, pour préparer les stratégies du lendemain…Morial continua, interrompant leurs rêveries…

« Mais j’ai demandé qu’il accède à une requête supplémentaire, abandonnant mes droits sur ces terres pour en avoir sur de nouvelles.

En effet, si j’ai entendu l’appel du vieil Ours et ai accepté de me réinvestir dans la vie politique et militaire du royaume, je n’ai pas pour autant renoncé à ma quête.
Eringdales nous a quitté lors d’une ultime campagne il y a bien longtemps de cela. Vous savez tous que la légende prétend qu’il aurait ensuite levé une armée de morts, dont il aurait lui-même été le général mort-vivant… Et que son nom est désormais maudit dans cette Irlande qu’il chérissait tant.
A ce vieux brigand irrespectueux, nous devons tous cent fois la vie !... Je me refuse, si son âme est en peine et n’a toujours pas trouvé le repos mérité après tant de batailles, de le laisser ainsi dans l’errance.

Quel qu’en soit le prix, nous devrons trouver un moyen de lui apporter, enfin, la paix à laquelle il aspire. J’ai tout abandonné pour explorer les profondes forêts de ses terres natales et essayer de trouver la source du mal qui l’aurait ainsi transformé en non-mort… Sans succès.
Si ce n’est pas sur ces terres que se trouvent les réponses, il nous faut marcher sur les pas d’Eringdales pour finir par les trouver.

En dehors de l’Irlande, les terres d’attache de nostre vieux général sont celles sur lesquelles il combattit pour le Roy, celles qu’il pacifia par le passé et sur lesquelles il obtint ses plus grands succès, notamment en l’an 13 des conquêtes européennes… lorsqu’il réunit sous sa bannière toutes les provinces d’Afrique pour en devenir Sultan.

Vous l’avez donc deviné mes amis, je vous invite ce soir à délaisser vos manteaux de fourrures… Nous partons très loin au sud, en Kabilya, où nostre avenir nous attend.
En mémoire d’Eringdales, troquez pour la route vos affaires d’hiver contre quelques tonneaux d’une rousse bien d’ici… Nous aurons probablement du mal à en trouver là bas… Et je ne doute pas que nous en aurons besoin !»

Le choc pour sa maisnie fut réel… et leurs hommes eux même auraient probablement bien du mal à se faire à l’idée d’aller manger le sable du désert… Mais finalement, une seule chose comptait… ils étaient à nouveau réunis, sous la bannière à la licorne cabrée… et de ce simple fait, tout redevenait possible.

#13 Re : Boite à idées » Modification du Best » 10/12/2011 20:50:13

Heu... Bonjour messieurs... C'est quoi le Best ? Une nouvelle créature mythologique à combattre ? Jamais entendu parlé...

Morial, qui donne son avis sur le Best, l'air de rien...

#14 Re : Général » Euro à 35? » 10/12/2011 20:40:40

S'il a du panache, il nous rejoindra...

Nous voilà tous haletants, notre majesté sera-t-elle à la hauteur de la dévotion sans faille que nous lui vouons?

Quel suspens !

#15 Re : Général » Mes 10 ans sur G&P » 05/12/2011 20:28:37

Morial s'était retiré dans les profondeurs des terres enchantées de Bretagne depuis de nombreuses années... Après la tragique disparition d'Eringdales, il avait vainement essayé de tisser des liens avec les pouvoirs magiques des sorcières du pays pour faire revenir son vieil ami d'entre les morts et exorciser son âme... sans succès... Morial, lui même, s'étant progressivement lié à ces lieux magiques, avait ainsi vécu hors du temps.

Il n'avait guère connaissance des lois actuelles ou des usages de la chevalerie moderne... Son temps était passé... Son blason avait sombré dans le juste oubli réservé aux dignitaires d'une autre époque... Il attendait patiemment cette mort qui, peut-être, lui permettrait enfin de retrouver ses vieux amis perdus sur les champs de batailles.

Seul le Chevalier des Larmes, lui même vieillissant, faisait parfois irruption dans l'antre de son ancien mentor pour essayer de le sortir de la torpeur qui le rongeait progressivement... rien n'y faisait...

La licorne n'avait pas levé les armes depuis longtemps, elle semblait ne plus avoir aucune cause à défendre... Elle attendait son heure.

Morial ne portait plus la cotte de mailles, il était devenu un rôdeur sans âge dans cette forêt magique qui lui servait de refuge...

Un soir qu'il chassait le chevreuil, il tomba nez à nez avec un Ours gigantesque, un vieil Ours qui d'un simple coup de patte aurait fait voler la tête du vieux chevalier... Dérangé sur son territoire, l'Ours se dressa sur ses pattes arrières, faisant face à Morial qui, armé d'une simple dague et d'un arc qui ne lui serait d'aucune utilité si proche de l'animal, semblait vivre ses derniers instants.

L'Ours était prêt à attaquer... Soudain, le regard bleu acier de Morial croisa celui du vieil animal... Une multitude de souvenirs assaillit l'esprit du chevalier, il eut l'impression de revivre ces années de batailles, d'honneur et de gloire qui marquèrent sa vie...
Le temps se suspendit, l'esprit de Morial était brouillé et, lorsqu'il revint à lui,  l'animal était calmé, il lui tournait le dos et s'enfonçait placidement dans la forêt.

Le lendemain, lors que Morial ne comprenait toujours pas par quel sortilège il était encore de ce monde, le Chevalier des Larmes lui rendit visite... Une fois de plus, il essayait de donner à Morial des nouvelles d'un Royaume qui ne semblait plus intéresser le vieux chevalier... Morial acquiessait d'un air distrait sans vraiment écouter son ami...

Lorsque soudain, un nom le tira de ses rêveries... Marmont !... Cet animal, ce vieil Ours... son regard... c'était celui de son vieil ami !...
Il tourna les yeux vers le Chevalier des Larmes qui lui tendait une missive... Marmont entrait en guerre et en appelait à ses vieilles alliances... L'Ours de la veille était donc un présage... bon ou mauvais, Morial se devait d'y répondre.

Devant les yeux écarquillés du chevalier au blason de sable à la larme d'argent, il se saisit de sa vieille épée et se leva.

"Richard, mon ami, va chercher ce qu'il reste de mes chevaliers et réunit les dans les ruines de mon château sous huitaine... Que je sois amené à m'opposer à Marmont ou à renouveler nos anciennes alliances, les esprits sont clairs... Je ne peux ignorer son appel."

C'est ainsi que, quelques jours après, la banière écartelée de sable et d'azur à la Licorne d'argent dressée, flottait à nouveau à la hampe d'une lance tenue par un vieux chevalier, à l'air pourtant toujours aussi fier sur son destrier frison.

#16 Re : Général » Les sept trésors de Kalan... (1/4) » 14/10/2009 15:41:06

Lors que l’aube se lève sur la bienheureuse Eire, les rayons du soleil chassent les brumes matinales, dévoilant un campement de fortune accroché en bord de falaise : une tente aux armoiries de sable et d’azur dont les couleurs délavées par le temps abritent un voyageur se levant avec le jour.
L’homme semble usé, courbé sous le poids d’un âge déjà trop avancé. De bonne stature, il dut être jeune homme un puissant chevalier et ce que le poids des années lui fit perdre en vivacité, il le gagna, à n’en pas douter, en charisme et prestance, lors que les rides sinueuses qui creusaient son visage lui conféraient cet air de sagesse et de réflexion qu’on accorde, parfois abusivement, aux vénérables.

Se grattant la tête en admirant le paysage, le vieux chevalier semblait se demander ce qu’il faisait là, comme pour s’en assurer ou régénérer sa mémoire défaillante, il sortit de ses fontes un vélin qu’il prit le temps de relire…

Pensif, hésitant, enjoué, prudent, vaillant, désabusé, mystérieux, intrigué, enthousiaste ?… Bien malin celui qui aurait pu le qualifier alors que son visage incarnait parfois l’un puis l’autre de ces sentiments. Mais lorsque l’homme replia le parchemin pour le ranger, il semblait avoir prit une décision. Il s’en retourna dans sa tente pour se séparer de sa tenue nocturne.

Le soleil était déjà haut, un vent léger s’était levé, balayant la falaise des embruns océans, là, sur la route, un destrier frison marchait à pas lents, il portait sur son dos un chevalier dont la vieille normande laissait envisager un passé chargé sur des champs de bataille anciens.
Bien que moultement martelé, son écu arborait toutefois encore fièrement les armoiries d’une maison oubliée… Ecartelé d’azur et de sable avec cette licorne d’argent cabrée, là étaient les armes de la noble Maison de Morial.

Lui-même une relique de la chevalerie ancienne, il avait décidé de ressortir, une dernière fois peut-être, l’épée du fourreau, et de partir en quête. Certes, les règles de la chevalerie avaient bien changé depuis ses dernières campagnes, celles de la guerre aussi, mais il se savait équipé da la plus puissante des armes… L’Honneur qui toujours, mènerait à la Gloire.

#17 Re : Général » Les sept trésors de Kalan... » 27/01/2009 00:56:31

Voilà une bien belle idée... Ahh, si mon temps libre était le même qu'il y a seulement quelques années... Que ne donnerais-je point pour découvrir les sept pilliers du royaume !

Malheureusement, comme ma pitoyable (non)prestation rôlistique sur Acte 3 le prouve, je ne saurais être à la hauteur du challenge proposé.

Je n'ai pas assez de temps pour ne pas être que l'ombre de moi même, je me suis laissé tenter à un retour, mais un Morial qui ne fait pas de RP... ne semble pas apporter grand chose sur une partie,.

Ne serait-ce que par respect pour ce magnifique concept, je resterai donc humble concernant mes capacités à me libérer plus et je ne m'engagerai pas dans cette partie, à mon grand malheur...

Que la geste soit flamboyante !

Morial.

#18 Re : Général » Trophees 2008 » 20/12/2008 13:30:00

Pour le meilleur joueur de tous les temps, attention de ne pas enterrer trop vite des Huskers et des Hyliath... C'était certes une autre génération que Guronce, probablement aussi une autre vision du jeu, mais quand même...

Morial,
Relique de passage.

#19 Re : Général » Tour du 07/12 » 14/12/2008 01:58:43

AAARGHHH.... Pas eu le temps de passer mes ordres sur Acte 3 ;( Persuadé que je pourrais encore le faire maintenant !

Sale coup pour l'armée des morts...

#20 Re : Général » lancement acte3 » 30/10/2008 19:54:14

S'il y a un moyen de commencer en Irlande, je suis preneur... Et si c'est totalement aléatoire, ben, je ferai avec !

Ykar, j'en suis, tu n'as plus le droit de décliner l'invitation sous réserves de me vexer !

Morial.

#21 Re : Général » épique... » 27/10/2008 19:04:17

Noble Orcrist....

Des tréfonds de l'Irlande, une légende se réveille... La mort rampante, entité oubliée depuis bien longtemps fait reparler d'elle.

Elle entraîne derrière elle mort et désolation, elle creuse un sillon de désespoir à travers sa terre natale, elle fait route vers le sud.

Chaque nuit qui passe voit sa puissance s'accroître, Elle lève sur son passage les esprits des morts des trop nombreuses campagnes de Scandie, promettant aux âmes en peine l'occasion inespérée de trouver enfin le repos recherché dans un dernier bain de sang.

La mort avance, elle rampe vers le sud, elle gonfle ses rangs de camarades tombés il y a si longtemps...

Elle ne connaît pas les règles qui régissent les temps présents, elle est anachronique, certains la pensent dépassée, mais elle réveille toutefois les profondes peurs enfouies dans les entrailles de familles anciennes... Qui se souviennent de la folie qui l'anime...

La mort rampante se forge une armée... Sang, tripes et chaires putréfiées forment la traînée qu'elle laisse derrière elle...

Elle marche lentement vers le sud...

Elle retrouve petit à petit son nom... Alors que se reforme la légende...

Eringdales s'est échappé des enfers, mais il les emporte avec lui dans son sillage.

Syrius,
Hérault des enfers.

#22 Re : Général » BIG 4 - C'est fini » 27/11/2007 20:49:47

Pour te répondre Orcrist: non, pas de retour prévu dans l'immédiat...

Disons que j'ai des engagements sur d'autres PBEM pour l'instant qui ne me laissent pas assez de temps libre pour m'adonner à G&P correctement (selon mes critères personnels).

Toutefois, je sais que je finirai par revenir un jour ou l'autre...

A bientôt donc et bonnes campagnes à tous.

Honneur et Gloire !

Morial.

#23 Re : Général » BIG 4 - C'est fini » 19/11/2007 22:09:19

Comment ça Orcrist a encore gagné ?!... Mais vous n'apprendrez donc jamais des erreurs du passé ?!...

Cela dit, Orcrist, tu annonces ton départ... Mais si je reviens, tu restes ?

Morial, de passage...
(Malin le roy, il fait des mails aux anciens pour leur donner envie de venir faire un tour !)

#24 Re : Boite à idées » L'ambiguité majeure de G&P (?) » 19/03/2007 20:32:30

Petit coucou rapide... Du coup, forcément, j'en profites pour donner mon avis...

Pour la RG, moi, je verrai bien: Influence. Tout simplement...

Quelle évolution sur G&P !... Voilà que les seuls morceaux de règles à se mettre sous la dent sont sémentiques ?!

Bon jeu à tous,

Ludiquement,

Morail, de passage.

#25 Re : Général » Une IRL à Paris? » 14/08/2006 19:38:20

Marmont, au passage, si tu fais un saut en Alsace... Mon e-mail comme mon adresse réelle n'ont pas changés... donc n'hésite pas à faire un saut à la maison ! :D

Morial.

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